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Types de rencontres avec les parents d'élèves
à la grille, avant ou après la classe , %
RDV à mon initiative , %
réunions parents d'élèves , %
RDV à la demande des parents , %
sorties scolaires , %
présentation du travail des enfants (heures des parents...) , %
participation à des activités au sein de la classe (présenter un métier, contes...) , %
autres (précisez) : , %
Ces différents types de rencontre contribuent, pour les maîtres Freinet, à la diversification
des échanges qui ne portent pas seulement sur les problèmes rencontrés par les enfants,
ce qui est traditionnellement le cas, mais aussi sur leurs productions et les démarches
utilisées présentées à l’occasion de « l’heure des parents » :
« l’heure des parents, les enfants présentent un texte, présentent des textes, des recherches, des,
des exposés, le fait de vivre ça à un moment donné ensemble, me permet de mettre des mots sur
des choses qu’on a au moins vécu un peu ensemble, même si on met pas forcément encore les
mêmes choses derrière, donc on s’assoit sur un tapis d’expériences qui va être commun, donc si
on veut qu’il y ait un tapis d’expérience commun il faut que les /enfants/, que les parents soient
informés sur la structure bon, macro-structure, micro-structure hein, de la classe, il faut qu’on
puisse vivre à un moment donné des communications de travaux de, de création de productions
d’enfants ensemble, que, qu’on puisse avoir d’autres moments où on va être ensemble à regarder
/des travaux/ les travaux de leur enfant » (CM , année ).
À l’instar des autres dispositifs, ce dispositif est diversement habité par chacun des
enseignants :
« Ben moi je le fais pas très souvent [l’heure des parents], beaucoup moins souvent parce qu’ici,
il y a très peu de parents qui viennent, c’est toujours les mêmes quoi. Donc, moi je me dis, c’est
un peu frustrant pour les enfants dont les parents ne sont jamais là. Mais c’est pas pour ça
que je ne le fais pas, je le fais seulement quand il y a un événement, quand on a fait un boulot
exceptionnel quoi. À la suite d’un stage d’enfants parce qu’en fait, les textes qu’on leur présente
aux parents. Bon ! Le cahier d’écrivain, les parents le voient. Ils voient très bien les textes qu’on
écrit, qu’on fait écrire à l’enfant. Les exposés pareil, les recherches de maths pareil. Les parents
voient tout ça. Donc, je me dis ouais, on peut leur présenter ça de temps en temps. Ouais bon,
je sais pas… Les enfants le présentent déjà en classe. Donc moi je trouve que c’est bien quand
vraiment il y a un truc exceptionnel comme là, on leur avait fait un stage avec un écrivain, ils
ont écrit un bouquin, ils ont fait une petite pièce de théâtre qui raconte l’histoire. Ils ont fait un
spectacle, bon on a invité les parents quoi, tu vois. On a… au début d’année on est allé une
semaine à […] là, site archéologique, on a fait les visites, des fouilles, tout ça. Ha pis ils avaient
fait un boulot là-dessus, un album, donc le samedi hop, on l’a présenté aux parents donc tu vois,
c’est quelque chose d’exceptionnel. Voilà. Et je trouve que c’est bien trois quatre fois par an, c’est
bien » (CE , année ).
Ce qui apparaît aussi à travers cet extrait, c’est l’importance pour les enseignants de
« montrer » aux parents le travail des enfants, c’est certainement là aussi une spécificité de
cette école. Cette logique répond à une quadruple préoccupation :
– prévenir les conflits potentiels en levant les malentendus ;
– permettre une compréhension mutuelle ;
– impliquer les parents dans la scolarité de leur(s) enfant(s), notamment dans l’aide aux
leçons et devoirs à effectuer à la maison ;
IUFM Nord-Pas de Calais