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travailler ?
Notons cependant que cette tendance est en train de s’inverser pour les générations suivantes
( 00 - 00 et 00 - 00 ). Diminution de l’enthousiasme ? Les résultats des élèves de
l’école témoin qui continuent à être moins bons en e qu’en CE tendent néanmoins à se
rapprocher.
Afin d’encore mieux affiner ces résultats nous avons procédé à la comparaison des résultats
des mêmes élèves en 000 lorsqu’ils étaient en CE puis en 00 lorsqu’ils entraient en e
sur les items de production (exercices et en CE et exercices, , et 0 en e , selon
les années) et nous avons répété l’opération pour les élèves de CE en 00 qui entraient
en e en 00 .
2.4.1. CE2-6 e , suivi d’une cohorte d’élèves
En 000, élèves de l’école HB sont concernés par ce calcul. Ces élèves ont obtenu le
score de , % de réussite à l’exercice de production. Ces mêmes enfants obtiennent le
score de , % en e trois années plus tard. Ce qui confirme les résultats de notre tableau
général pour 000- 00 .
En 00 , élèves de l’école HB sont concernés par ce calcul. Ils ont obtenu le score de
, % de réussite en production. Ils obtiennent en 00 , , %. Ce qui là encore confirme
les résultats du tableau. Le mode de travail « Freinet » de l’école HB ne semble pas produire
un effet particulier sur les élèves à l’entrée en e dans ce domaine. Il faudrait attendre
encore les résultats des évaluations 00 et 00 pour savoir si la tendance continue à
s’inverser entre CE et e au profit du CE alors qu’elle s’équilibre ailleurs. Nous manquons
d’éléments de comparaison suffisants pour juger. Les élèves de l’école témoin qui sont à
être concernés par ce calcul obtiennent un score de , % de réussite en CE en 00 et
un score comparable en e , %, ce qui encore une fois confirme les tendances globales
qu’on pouvait voir dans le tableau ci-dessus. Ces mêmes tendances ont été observées par
B. Daunay en ce qui concerne la grammaire et l’orthographe.
Il faudrait néanmoins être prudent avec ces résultats car ils ne concernent pas la totalité
des élèves mais uniquement ceux qui sont scolarisés à HB et qui rentrent en e au collège
Rabelais à l’exception des autres collèges.
2.5. Fragilités et forces : scores dans certains types d’items
Le premier tome du présent rapport a permis de mettre le doigt, à travers diverses
contributions, sur les points forts et les points faibles décelables dans les productions des
élèves en français. Dans la continuité, je cherche ici à mieux appréhender à quel niveau se
produisent les effets du mode de travail des maîtres de l’école HB. Je rappelle que seule la
discipline français est concernée ici.
Les comparaisons que je vais opérer ici entre taux de réussite à des items spécifiques
concerneront les années 00 et 00 et se focaliseront sur les résultats en e car c’est à
ce niveau-là que des faiblesses peuvent apparaître. Dans la mesure où les résultats en CE
sont plus que bons, il nous semble plus pertinent de nous attacher à spécifier les difficultés
qui apparaissent plus tard.
IUFM Nord-Pas de Calais