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scientifique. Il n’y a pas de récapitulation avec les élèves.
On peut donc observer des pratiques nettement différentes entre ces trois maîtresses :
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– confrontation à des problèmes construits par la maîtresse (S.) ou émergence de
problèmes à partir de la situation et de l’activité des élèves (F et S) ;
– confrontation à des problèmes scientifiques (S. et F. les propriétés de l’eau) ou
technologiques (J. les ciseaux) ;
– situation de découverte par manipulation plus ou moins organisée (S. et F.) ou
pseudo-découverte/transmission d’un savoir présenté par l’enseignante comme devant
être compris/accepté par les élèves (J.) ;
– place et formes très différentes accordées aux activités de récapitulation, orales (S.)
ou orales et écrites (F.).
1.3. Les questions posées par l’enseignante et leur rapport à la situation
d’action
Nous ne visons pas ici une analyse quantitative du nombre de questions posées, de leur
type, fonction, etc. L’établissement des scripts des séances ne permet qu’une estimation
proportionnelle, à partir des différents moments des séances, tels qu’elles sont retranscrites.
L’analyse accorde une priorité aux relations entre les questions posées par les maîtresses
et les situations d’action qu’elles ont mises en place. Ces questions sont-elles articulées
à ce que font les élèves ou à ce qui se passe ? Reviennent-elles sur ce qui s’est passé ?
Anticipent-elles sur ce que les élèves pourraient faire ou sur ce qui pourrait se passer ?
Nous tentons également d’identifier autant que possible les conduites discursives qu’elles
induisent pour les élèves (description, justification, explication essentiellement).
1.3.1. Classe de F (activité eau)
Trois groupes de questions peuvent être mis en évidence pendant l’activité .
– Des questions sur les actions en cours ( %) visent à faire décrire aux élèves ce
qu’ils sont en train de faire. Ces questions sont généralement adressées aux élèvesacteurs
eux-mêmes qui sont ainsi placés dans une position quasi réflexive.
– Des questions sur les phénomènes observables ( 0%) amènent les élèves à
décrire ou à expliquer ce qui se passe sous leurs yeux, ce qu’ils peuvent observer des
phénomènes que leurs actions provoquent.
–
Minoritairement, des questions sur l’anticipation de phénomènes ou sur des
projets que les élèves pourraient avoir envie de mener à partir de la situation telle
qu’elle se développe. De même, les questions de dénomination d’objets sont très peu
fréquentes.
Le questionnement porte majoritairement sur la situation présente, il est articulé aux actions
en cours.
Le dernier temps de la séance est consacré à une verbalisation orale puis à une dictée
à l’adulte individuelle à partir d’un dessin que les élèves font sur le champ. Cette activité
repose sur des opérations de remémoration des actions effectuées dans la séance et/
Ces pourcentages très approximatifs, vu la nature des corpus utilisés, ne sont à lire que comme des
indications de tendance. Par ailleurs, pour ce premier cas, ils ne décrivent que les interactions verbales en
groupe sans intégrer la phase de dictée à l’adulte individuelle terminale.
IUFM Nord-Pas de Calais