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– aux causes de l’éruption,
– aux conséquences de l’éruption.
Ces critères permettent d’observer deux positionnements dans l’écriture : l’un lié à un
temps fixe (description de l’objet d’étude) et l’autre lié à un phénomène dynamique et
chronologique.
Les élèves ont été amenés à écrire sur les recherches possibles autour du volcanisme
aujourd’hui. J’ai classé les réponses selon la mise en évidence de :
–
–
–
recherches d’explication globale (comment fonctionne le volcan ?) ;
recherches d’indicateurs spécifiques (d’où vient la lave ?…) ;
recherches liées à des observations (recherches d’échantillon : « lave séchée »…).
J’ai recensé également les sources citées par les élèves pour chercher des informations
complémentaires sur les volcans.
D’une manière générale dans chaque questionnaire, j’ai compté le nombre de phrases
complètes, le nombre de formules pertinentes (autres que des phrases : ex : où peux-tu
trouver des informations ? dans des livres).
2.1. Dessins, annotations, explications schématisées
Si tous les élèves réalisent le dessin d’un volcan, il n’est pas systématiquement annoté
malgré la consigne. D’une manière générale un quart des élèves se contente de dessiner
(moins d’un quart à l’école Freinet, mais plus d’un quart dans l’autre école). Les annotations
sont plus souvent présentes, mais aussi plus nombreuses dans les productions issues de
l’école Freinet. Cela peut s’observer à partir des moyennes du nombre de mots utilisés pour
accompagner les dessins (cf. doc n° ), mais aussi parce qu’au delà de mots, la population
de l’école traditionnelle se trouve de moins en moins représentée en comparaison avec
celle de l’école Freinet.
Annotations
Écoles
Nombre de mots
Freinet .
Traditionnelle .
TOTAL 3.86
Doc 2 : Moyennes du nombre de mots utilisés par les élèves - tous niveaux (3 années)4
|t| s à .0 .
Les valeurs du tableau sont les moyennes calculées sans tenir compte des non-réponses.
Ces résultats apparaissent de manière beaucoup plus tranchée si on fait abstraction de la
dernière année. Au sein de la sous-population basée sur les deux premières années, les
élèves de l’école Freinet utilisent deux fois plus de mots dans leurs annotations ( . ) que
leurs camarades de l’école traditionnelle ( . ) . L’écart est ici plus marqué. Lorsque les
enseignants de l’école traditionnelle cadrent cette activité ils ne permettent pas de combler
l’écart entre les deux écoles, ils le réduisent.
Sur les trois années, l’observation des différents niveaux scolaires montre qu’en CM les
différences sont les plus significatives. Les élèves de CM issus de l’école traditionnelle
Les articles ne sont pas comptés.
À partir de maintenant, dans les tableaux (d’effectifs ou de moyennes), les nombres soulignés sont
ceux qui portent les différences significatives.
Moyennes du nombre de mots utilisés.
IUFM Nord-Pas de Calais