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Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 2) - Transparency

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La commune a effectué <strong>des</strong> paiements correspon<strong>da</strong>nt à <strong>des</strong> livraisons de fournitures au profit du<br />

titu<strong>la</strong>ire du marché n°01/97 d’une valeur de 313.200,00DH par le décompte provisoire n°10. Toutefois,<br />

<strong>la</strong> CrC a relevé suite au contrôle de matérialité effectué sur p<strong>la</strong>ce que ces fournitures n’ont pas été<br />

utilisées <strong>da</strong>ns le cadre <strong>des</strong> marchés suivants et n’existent pas <strong>da</strong>ns les lieux de travaux ou sur autres<br />

sites de <strong>la</strong> commune. ainsi, <strong>la</strong> commune a-t-elle procédé au paiement <strong>des</strong> ces approvisionnements en<br />

l’absence de service fait.<br />

Paiement <strong>des</strong> travaux fictifs<br />

Sur <strong>la</strong> base de <strong>la</strong> situation <strong>des</strong> travaux exécutés et payés <strong>da</strong>ns le cadre du marché 01/1997, établie par<br />

l’architecte en <strong>da</strong>te du 01/03/2005 et les dé<strong>comptes</strong> n° 9 et 10, <strong>la</strong> CRC a relevé que les travaux payés,<br />

d’un montant de 217.400,00DH, sont fictifs. Ce montant est composé de 66.230,00DH correspon<strong>da</strong>nt<br />

aux travaux de béton armé en fon<strong>da</strong>tion et 151.200,00DH concernant <strong>des</strong> approvisionnements non<br />

utilisées.<br />

Non application <strong>des</strong> pénalités de retard<br />

La commune n’a pas appliqué les pénalités de retard à l’encontre de l’entreprise titu<strong>la</strong>ire du marché<br />

n°01/1997, bien que les PV de chantiers indiquent que les travaux ont commencé le 03/10/1997 et<br />

achevé le 14/05/1999, soit une durée effective dépassant 19 mois et 10 jours. Ceci n’est pas conforme<br />

aux dispositions de l’article n° 5 du cahier de charge qui fixe <strong>la</strong> durée d’exécution à 6 mois.<br />

De même, l’entreprise titu<strong>la</strong>ire du marché 03/<strong>2010</strong> n’a pas achevé l’exécution <strong>des</strong> travaux malgré le<br />

dépassement du dé<strong>la</strong>i d’exécution, prescrit par le cahier de charges, fixé à 3 mois. En effet, les travaux<br />

ont commencé le 30 juillet <strong>2010</strong>, suspendu le 03/08/<strong>2010</strong> par ordre d’arrêt et repris le 13/09/<strong>2010</strong><br />

par ordre de service de <strong>la</strong> commune. Ce<strong>la</strong> correspond à une durée de retard de 46 jours enregistrée à <strong>la</strong><br />

<strong>da</strong>te du 23/02/2011. La commune n’a pris aucune mesure à l’encontre du titu<strong>la</strong>ire de ce marché.<br />

Passation d’un marché avec une entreprise nouvellement créée et ne disposant ni d’attestation<br />

technique ni de ressources humaines<br />

Malgré le retard important enregistré <strong>da</strong>ns l’exécution du projet, <strong>la</strong> commune a opté, <strong>da</strong>ns le cadre<br />

du marché 03/<strong>2010</strong>, pour une entreprise ne disposant ni de références techniques ni de ressources<br />

humaines puisque l’attestation délivrée par <strong>la</strong> CNSS ne comprend aucune déc<strong>la</strong>ration de personnel<br />

travail<strong>la</strong>nt pour le compte de celle-ci.<br />

Des erreurs <strong>da</strong>ns <strong>la</strong> liqui<strong>da</strong>tion <strong>des</strong> honoraires de l’architecte<br />

La commune a payé <strong>des</strong> honoraires indus pour l’architecte d’un montant de 41.946,50DH, en retenant<br />

le montant global du marché toutes taxes comprises en infraction <strong>des</strong> dispositions de l’article 20 du<br />

contrat d’architecte.<br />

Non régu<strong>la</strong>risation de l’assiette foncière du terrain affecté à <strong>la</strong> réalisation du projet de<br />

construction du complexe artisanal<br />

La commune n’a pas envoyé le dossier d’apurement foncier du terrain affecté au projet de construction<br />

du complexe artisanal, à l’administration compétente malgré l’adoption par le conseil communal de <strong>la</strong><br />

résolution d’acquisition dudit terrain en <strong>da</strong>te du 21 octobre 1996 et son évaluation à 50DH/M2 par <strong>la</strong><br />

commission administrative.<br />

2. Projet d’aménagement du siège de <strong>la</strong> commune<br />

Ce projet a connu plusieurs défail<strong>la</strong>nces pouvant être résumées comme suit :<br />

raPPort aNNuel de <strong>la</strong> Cour deS CoMPteS -<br />

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