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Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 2) - Transparency

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(cas du quartier Zaytoune, lotissement Ben mira…). Ces exemples, donnés à titre illustratif, reflètent<br />

c<strong>la</strong>irement l’absence d’un diagnostic précis de l’état du réseau de <strong>la</strong> voirie de <strong>la</strong> commune, aussi bien<br />

qualitativement que quantitativement. Les résultats de ce diagnostic doivent en principe être à l’origine<br />

<strong>des</strong> étu<strong>des</strong> postérieures dont l’objectif est l’identification <strong>des</strong> priorités et l’é<strong>la</strong>boration <strong>des</strong> programmes<br />

de travail et du montage financier.<br />

• La commune procède intentionnellement à l’exécution <strong>des</strong> travaux au niveau de certains<br />

secteurs <strong>da</strong>ns le cadre de plusieurs marchés en même temps, ce qui dénote d’un manque<br />

de transparence et rend le contrôle a posteriori difficile<br />

La commune a réparti <strong>da</strong>ns plusieurs cas <strong>des</strong> travaux à réaliser au niveau d’un même secteur entre<br />

plusieurs marchés, ce qui révèle l’absence de critères <strong>da</strong>ns le choix <strong>des</strong> endroits <strong>des</strong> travaux. Cette<br />

pratique est inacceptable pour diverses raisons. ainsi, <strong>la</strong> réalisation partielle <strong>des</strong> travaux <strong>da</strong>ns certaines<br />

rues, bien que l’état <strong>des</strong> autres rues soit également dégradé, ne permet pas d’aboutir aux résultats<br />

escomptés. Leurs effets positifs ne peuvent vraiment être ressentis que s’ils concernent <strong>la</strong> totalité <strong>des</strong><br />

rues qui nécessitent un renforcement ou un entretien. en outre, cette sélectivité qui caractérise <strong>la</strong><br />

détermination <strong>des</strong> rues qui font l’objet de ces travaux, peut être vue comme une discrimination entre<br />

les habitants de <strong>la</strong> même zone, et peut <strong>la</strong>isser <strong>la</strong> porte ouverte aux interprétations quant aux critères<br />

<strong>des</strong> choix de <strong>la</strong> commune. Cette pratique rend le contrôle, notamment postérieur, une tâche difficile<br />

puisqu’il requiert <strong>la</strong> consultation et l’examen de plusieurs marchés en même temps.<br />

A titre d’exemple, le cas du quartier Al an<strong>da</strong>lous, où une partie <strong>des</strong> rues a déjà fait l’objet de travaux et<br />

l’autre partie se trouve toujours en état de dégra<strong>da</strong>tion. En effet, les travaux réalisés jusqu’à présent,<br />

dont le montant s’élève à environ 7,6 MDH, ont été exécutés <strong>da</strong>ns le cadre de sept marchés confiés<br />

tous à <strong>la</strong> société « D » et se sont étalés sur 4 ans (2006-2009). De ce fait, le contrôle a postériori de ces<br />

travaux nécessite <strong>la</strong> vérification de sept marchés. Si <strong>la</strong> commune avait opté pour l’exécution de tous les<br />

travaux au niveau de ce quartier <strong>da</strong>ns le cadre d’un seul marché, elle aurait pu satisfaire tous ses besoins<br />

en atteignant <strong>des</strong> résultats palpables d’une part, et rendre les travaux plus crédibles et transparents<br />

d’autre part.<br />

• La commune fractionne, sur plusieurs marchés, le paiement <strong>des</strong> travaux réalisés au<br />

niveau d’un axe ou d’un secteur, ce qui donne lieu à <strong>des</strong> infractions juridiques et de<br />

gestion<br />

La commune a fractionné, sur plusieurs marchés, le paiement de certaines dépenses re<strong>la</strong>tives aux<br />

travaux exécutés au niveau d’un axe ou d’un secteur (Par exemple <strong>la</strong> commune procède <strong>da</strong>ns certains<br />

cas au paiement <strong>des</strong> frais de <strong>la</strong> pose de <strong>la</strong> couche de base GNA <strong>da</strong>ns le cadre d’un marché et les<br />

dépenses afférentes aux autres prestations <strong>da</strong>ns le cadre de marchés postérieurs). Les cas suivants<br />

illustrent c<strong>la</strong>irement cette observation :<br />

- avenue Yâacoub el Mansour : les travaux re<strong>la</strong>tifs à <strong>la</strong> pose d’une couche d’enrobé ont été<br />

réalisés <strong>da</strong>ns le cadre du marché n°1/TME/2006, alors que ceux re<strong>la</strong>tifs à <strong>la</strong> pose <strong>des</strong> bordures<br />

de trottoirs ont été réalisés <strong>da</strong>ns le cadre du marché n°11/TME/2008;<br />

- La voie menant au nouveau cimetière sis à route Jra<strong>da</strong> : les travaux de terrassement et<br />

de pose de <strong>la</strong> bordure de trottoirs ont été exécutés <strong>da</strong>ns le cadre du marché n° 17/TME/2009,<br />

tandis que les travaux de pose de <strong>la</strong> couche de base, de l’émulsion et de l’enrobé étaient exécutés<br />

<strong>da</strong>ns le cadre du marché n°29/TME/2009;<br />

La rue Babel :<br />

- les travaux de terrassement et de pose de <strong>la</strong> couche de base et de l’émulsion<br />

ont été réalisés <strong>da</strong>ns le cadre du marché n°DD/DAM/OJ/19-04, alors que les travaux de<br />

raPPort aNNuel de <strong>la</strong> Cour deS CoMPteS -<br />

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