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Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 2) - Transparency

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B. La gestion <strong>des</strong> recettes, <strong>la</strong> fiscalité et le patrimoine communal<br />

1. La fiscalité, le patrimoine communal et les dépenses<br />

‣ La fiscalité et le patrimoine communal<br />

Le contrôle de <strong>la</strong> gestion <strong>des</strong> recettes de <strong>la</strong> commune a permis de soulever plusieurs observations, dont<br />

les principales sont les suivantes :<br />

• Les attributions du régisseur de recettes sont actuellement exercées par un fonctionnaire qui ne<br />

dispose d’aucun arrêté de nomination en tant que régisseur ;<br />

• La régie de recette perçoit un certain nombre de taxes ne figurant pas <strong>da</strong>ns <strong>la</strong> décision n° F5345<br />

en <strong>da</strong>te du 04 juillet 2002, comme <strong>la</strong> taxe sur les licences <strong>des</strong> taxis et le produit de location <strong>des</strong><br />

biens communaux qui sont du ressort du receveur communal ;<br />

• Les restes à recouvrer enregistrent un accroissement important d’une année à l’autre sans que<br />

<strong>la</strong> commune n’entreprenne <strong>des</strong> actions concrètes visant sa diminution. le montant <strong>des</strong> restes à<br />

recouvrer a atteint en 2009 <strong>la</strong> somme de 246.849,18 dh et comprend plusieurs taxes, notamment<br />

<strong>la</strong> taxe sur les licences de taxis, <strong>la</strong> taxe sur le stationnement de taxis, et le produit de location <strong>des</strong><br />

boutiques commerciales communales ;<br />

• <strong>la</strong> commune ne recouvre pas <strong>la</strong> taxe sur les débits de boissons en dépit de <strong>la</strong> délivrance<br />

d’autorisations d’ouverture <strong>des</strong> cafés <strong>da</strong>ns son territoire. en plus, <strong>la</strong> commune ne procède pas à<br />

l’établissement <strong>des</strong> ordres de recettes et ce depuis 2000 jusqu’à 2008 pour plusieurs taxes, à savoir<br />

<strong>la</strong> taxe sur les débits de boissons; <strong>la</strong> taxe pour fermeture tardives ou pour ouvertures matinales ;<br />

les redevances d’occupation temporaire du domaine public communal par <strong>des</strong> biens meubles et<br />

immeubles liés à l’exercice d’un commerce, d’une industrie ou d’une profession ; les redevances<br />

d’occupation temporaire du domaine public communal pour un usage commercial, industriel ou<br />

professionnel ; le produit de location <strong>des</strong> locaux à usage commercial ou professionnel ;<br />

• La commune n’entreprend pas les mesures adéquates en vue d’accroître ses ressources financières.<br />

A ce niveau, il y a lieu de noter que <strong>la</strong> commune a réalisé certains projets dont l’objectif est<br />

d’améliorer les ressources provenant de <strong>la</strong> gestion <strong>des</strong> boutiques et maisons. Toutefois, ces projets<br />

sont restés inexploités. En effet, <strong>la</strong> commune a construit 11 boutiques avec un montant global de<br />

698.798,68 DH, alors que <strong>la</strong> visite sur les lieux de ces boutiques a révélé leur inexploitation, ce<br />

qui fait que <strong>la</strong> commune ne bénéficie pas <strong>des</strong> retombées positives de l’opération d’exploitation et<br />

de location, et chemin faisant, remet en question l’utilité de cet investissement ;<br />

• En <strong>da</strong>te du 17 décembre 2002, <strong>la</strong> commune a acquis 8 maisons à un prix unitaire de 55.000.00<br />

DH (soit un montant global de 440.000,00 DH) sans qu’elle en justifie le besoin. De plus, elle n’a<br />

pas pris les mesures nécessaires pour les louer en vue d’augmenter ses ressources financières, ce<br />

qui les expose à <strong>la</strong> dégra<strong>da</strong>tion par manque d’entretien.<br />

‣ Les dépenses<br />

A ce niveau, il y a lieu de noter les observations suivantes :<br />

• La commune ne dispose pas d’un magasin et ne tient pas une comptabilité<br />

matière, ce qui ne permet pas de s’assurer de <strong>la</strong> réalité <strong>des</strong> fournitures réalisées et <strong>des</strong> dépenses<br />

effectuées, et ce en contradiction avec <strong>la</strong> réglementation en vigueur ;<br />

Insuffisance <strong>da</strong>ns <strong>la</strong> certification du service fait :<br />

• les services de <strong>la</strong> commune ne tiennent<br />

aucun registre concernant les marchés publics, le magasin, l’approvisionnement en carburant et<br />

raPPort aNNuel de <strong>la</strong> Cour deS CoMPteS -<br />

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