20.05.2014 Views

Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 2) - Transparency

Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 2) - Transparency

Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 2) - Transparency

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

effet, <strong>la</strong> commune a prévu pour plusieurs voies programmées <strong>la</strong> réalisation <strong>des</strong> travaux d’enrobé,<br />

de reprofi<strong>la</strong>ge et de pose d’une couche d’imprégnation en cut-back ou en émulsion acide. Ceci est<br />

considéré comme non objectif puisque, d’une part, <strong>la</strong> réalisation <strong>des</strong> travaux de reprofi<strong>la</strong>ge et ceux<br />

d’imprégnation au niveau d’un même tronçon n’est pas possible, et d’autre part, <strong>la</strong> réalisation <strong>des</strong><br />

travaux d’imprégnation est conditionnée par <strong>la</strong> pose d’une couche de base, qui n’est pas du tout prévue<br />

par <strong>la</strong>dite liste.<br />

‣ L’ouverture d’une ligne de crédit d’un montant de 150 MDH s’est basée sur une décision<br />

du conseil communal qui ne constitue qu’un accord de principe, sans déterminer<br />

exactement ni le montant du prêt ni son affectation<br />

Le conseil communal de <strong>la</strong> CU Ouj<strong>da</strong> a pris en <strong>da</strong>te du 27 Février 2004 une décision de demander au<br />

FEC un prêt pour « réaliser <strong>des</strong> travaux de voirie et financer <strong>la</strong> participation de <strong>la</strong> commune <strong>da</strong>ns le<br />

cadre du projet de <strong>la</strong> mise à niveau <strong>des</strong> quartiers périphériques de <strong>la</strong> ville d’Ouj<strong>da</strong> ». Les discussions <strong>des</strong><br />

membres du conseil communal et les réponses données par le président de <strong>la</strong> commune et son staff<br />

technique, font ressortir que l’objectif principal de ce prêt est de se procurer les ressources financières<br />

nécessaires pour contribuer au projet de <strong>la</strong> mise à niveau <strong>des</strong> quartiers périphériques objet d’une<br />

convention de partenariat multipartite signée le 15 Novembre 2003, et l’excédent du prêt sera consacré<br />

au renforcement de <strong>la</strong> voirie de <strong>la</strong> ville d’ouj<strong>da</strong>. en se basant sur cette décision du conseil communal,<br />

le FEC a accordé l’ouverture de <strong>la</strong> ligne de crédit n°1 au nom de <strong>la</strong> commune urbaine Ouj<strong>da</strong> d’un<br />

montant de 150 MDH. A partir de ce qui précède, on peut conclure ce qui suit :<br />

• La décision prise par le conseil communal ne constitue qu’un accord de principe pour «<strong>la</strong><br />

demande d’un prêt du FEC <strong>des</strong>tiné aux travaux de voirie ». En effet, les délibérations révèlent<br />

que <strong>la</strong> décision définitive à ce sujet ne serait prise par le conseil communal qu’une fois les<br />

services communaux auraient préparé un dossier complet comprenant les données techniques<br />

et financières <strong>des</strong> travaux à réaliser, et que le dossier aurait été examiné par le FEC. Or, il a été<br />

soulevé que ce point n’a jamais été rediscuté et qu’on s’est contenté pour l’ouverture de <strong>la</strong> ligne<br />

de crédit de <strong>la</strong> décision prise lors de <strong>la</strong> réunion du 27 Avril 2004, plus encore c’est cette décision<br />

qui a servi en 2009 pour l’obtention d’un troisième prêt d’un montant de 50 MDH;<br />

• les discussions du conseil communal lors de sa session de février 2004 ont porté sur <strong>la</strong> demande<br />

d’un prêt, tandis que <strong>la</strong> mise en œuvre de cette décision a conduit à obtenir <strong>la</strong> ligne de crédit<br />

n°1 d’un montant de 150 MDH, sachant que <strong>la</strong> décision prise n’a pas utilisé le terme «ligne de<br />

crédit ». L’ouverture de cette ligne était l’aboutissement d’un accord entre l’organe exécutif de <strong>la</strong><br />

commune et les responsables du fonds, sans que le conseil délibérant ait émis son avis;<br />

• Le prêt n° ACR004678MAD consenti en 2009, a été obtenu en l’absence <strong>des</strong> délibérations du<br />

Conseil, étant donné que le montant total <strong>des</strong> prêts n°1-Ouj<strong>da</strong>/05 et 1-Ouj<strong>da</strong>/07 est égal au<br />

montant de <strong>la</strong> ligne de crédit n ° 1, et en conséquence il ne peut pas être considéré comme faisant<br />

partie de <strong>la</strong> ligne de crédit en question.<br />

3. Le partenariat et <strong>la</strong> coordination avec les services extérieurs<br />

‣ La réalisation <strong>des</strong> travaux en l’absence de toute coordination avec les services extérieurs,<br />

ce qui a conduit à <strong>des</strong> retards <strong>da</strong>ns l’exécution<br />

<strong>la</strong> commune n’informe pas <strong>da</strong>ns <strong>des</strong> dé<strong>la</strong>is raisonnables les services extérieurs, notamment ceux<br />

chargés de <strong>la</strong> gestion <strong>des</strong> divers réseaux (eau, assainissement, électricité, télécommunications), <strong>des</strong><br />

travaux de voirie qu’elle envisage de réaliser, pour qu’ils puissent entamer, le cas échéant, les travaux<br />

qui les concernent. Ce manque de coordination avec les autres services conduit à l’ajournement <strong>des</strong><br />

raPPort aNNuel de <strong>la</strong> Cour deS CoMPteS -<br />

209

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!