20.05.2014 Views

Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 2) - Transparency

Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 2) - Transparency

Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 2) - Transparency

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

-Prendre contact avec les services de <strong>la</strong> RADEEC pour résoudre le problème <strong>des</strong> charges indues en matière<br />

d’assainissement.<br />

C. Le patrimoine communal<br />

1. retard <strong>da</strong>ns l’apurement de <strong>la</strong> situation juridique de certains terrains<br />

Une importante assiette foncière de <strong>la</strong> commune n’est pas encore assainie juridiquement. Il s’agit à titre<br />

d’exemple <strong>des</strong> terrains suivants :<br />

- Le terrain dénommé ‘‘Bled El Kebech’’ dont <strong>la</strong> superficie initiale était de 4ha 35a 74ca. Cepen<strong>da</strong>nt,<br />

lors du dépôt de <strong>la</strong> réquisition d’immatricu<strong>la</strong>tion dudit terrain, <strong>la</strong> commune s’est vue notifier par les<br />

services du ca<strong>da</strong>stre que <strong>la</strong> superficie de <strong>la</strong> propriété communale n’est plus que de 2ha 29a 10 ca. La<br />

différence (47% de <strong>la</strong> parcelle) ayant été appropriée par <strong>des</strong> particuliers à l’insu de <strong>la</strong> commune. Le<br />

terrain restant n’est pas immatriculé et risque le même sort.<br />

- l’ancienne piscine municipale : <strong>la</strong> commune détient un droit d’usufruit sur ce terrain d’une superficie<br />

de 325m2. Toutefois, les droits de <strong>la</strong> commune sur ce bien ne sont pas inscrits aux registres fonciers.<br />

-Le terrain d’une superficie de 1628m² apporté par <strong>la</strong> commune au groupement de communes<br />

dénommé « Chaouia ».<br />

2. Non recouvrement <strong>des</strong> produits de cession<br />

<strong>la</strong> commune n’a pas pu récupérer le produit de cession d’un terrain d’un montant de 2,4 Mdh, bien<br />

que <strong>la</strong> transaction remonte à 1987. L’acquéreur ne s’est acquitté que d’un montant de 811.066,00 DH<br />

en 1993 et a procédé à <strong>la</strong> construction, au <strong>cour</strong>ant <strong>des</strong> années 90, <strong>des</strong> immeubles sur le terrain en<br />

question où une activité commerciale est déjà exercée. En revanche et aux termes du compromis de<br />

vente, l’acquéreur ne sera propriétaire qu’une fois <strong>la</strong> réalisation de l’acte de vente définitive. Les services<br />

communaux n’ont pas pu fournir de documents re<strong>la</strong>tifs aux éventuelles autorisations de construire. il<br />

convient de noter à cet égard qu’un acte notarial du 23/9/2009 porte engagement de verser le reliquat<br />

du prix d’acquisition dès l’accomplissement par <strong>la</strong> commune <strong>des</strong> formalités requises pour le transfert<br />

du terrain précité.<br />

3. Cession de certains terrains de <strong>la</strong> commune<br />

La gestion de l’assiette foncière de <strong>la</strong> commune se caractérise par de nombreuses insuffisances dont<br />

témoignent les cas suivants :<br />

• La cession en 1981 de 3.000 m2 aux domaines de l’Etat en vue d’abriter le siége du tribunal de<br />

première instance pour un prix de 7 DH/m2. Faute d’approbation par l’autorité de tutelle et <strong>da</strong>ns<br />

<strong>la</strong> mesure où <strong>la</strong> Cour d’appel y était déjà construite, un scénario d’échange entre <strong>la</strong> direction <strong>des</strong><br />

domaines et <strong>la</strong> commune a été envisagé 1997 mais n’a jamais abouti ;<br />

• <strong>la</strong> construction du tribunal de première instance sur un terrain de 10 000m² en l’absence de<br />

l’approbation du conseil municipal et de l’autorisation <strong>des</strong> services de l’urbanisme ;<br />

• La perte d’un terrain de 10 000 m² pour cause de non aboutissement d’un échange de terrains<br />

avec le Ministère <strong>des</strong> habous. Ce dernier a, en effet, procédé à <strong>la</strong> construction d’un complexe<br />

(immeubles et mosquée) sur le terrain en question alors que le conseil communal avait conditionné<br />

cette opération à une compensation par échange de terrains avec le département concerné. A cet<br />

530 raPPort aNNuel de <strong>la</strong> Cour deS CoMPteS -

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!