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Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 2) - Transparency

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Commune urbaine de Settat<br />

I. Observations et recomman<strong>da</strong>tions de <strong>la</strong> Cour régionale <strong>des</strong> <strong>comptes</strong><br />

Le contrôle de <strong>la</strong> gestion de <strong>la</strong> Commune urbaine de Settat a porté sur de nombreux aspects, dont les<br />

plus importants sont les suivants :<br />

a. La gestion <strong>des</strong> recettes<br />

1. Recettes non fiscales<br />

• Location du complexe municipal<br />

La ville de Settat s’est dotée en 2000 d’un espace de loisir et de divertissement d’une superficie de plus<br />

de 6 Ha, pour un coût d’investissement de 22,8 MDH, financé à hauteur de 70% par un prêt accordé<br />

par le FeC.<br />

l’examen de <strong>la</strong> procédure de mise en location de cet espace et <strong>des</strong> conditions de son exploitation a<br />

révélé plusieurs insuffisances et irrégu<strong>la</strong>rités :<br />

• S’agissant du choix du gérant, en l’occurrence <strong>la</strong> société ‘‘I..’’, il a été fait par entente directe après<br />

déc<strong>la</strong>ration de l’appel d’offre initial infructueux. l’attributaire, dont l’objet statutaire se rapporte<br />

aux travaux électriques et mécaniques, ne dispose, par ailleurs, d’aucune référence technique et<br />

<strong>des</strong> compétences en matière de gestion <strong>des</strong> complexes sportifs et touristiques ;<br />

• le contrat de location a pris effet à partir du mois de juin 2001. Cepen<strong>da</strong>nt, suite aux inon<strong>da</strong>tions<br />

récurrentes (en 2000, 2001 et 2002) qui ont provoqué <strong>des</strong> dégâts <strong>da</strong>ns le complexe municipal,<br />

le locataire a effectué <strong>des</strong> travaux de sa propre initiative sans évaluation technique et financière<br />

<strong>des</strong> dégâts. La commune a établi en conséquence un nouveau contrat prenant effet à partir<br />

du 1/7/2003 abandonnant ainsi 525.000,00DH en contrepartie <strong>des</strong> travaux présumés et non<br />

évalués réalisés par le locataire ;<br />

• Le locataire a exploité le complexe municipal du 1/6/2001 au 30/4/2008. Le revenu de location<br />

correspon<strong>da</strong>nt, révision tri-annuelle de 10% comprise est de 1.930.110,00DH. Or les règlements<br />

effectués s’élèvent à 840.000,00DH. Les arriérés ont atteint 1.090.110,00DH ;<br />

• Non respect <strong>des</strong> c<strong>la</strong>uses contractuelles par le locataire puisqu’il a procédé à <strong>la</strong> vente de boissons<br />

alcooliques <strong>da</strong>ns le complexe sans l’accord de <strong>la</strong> commune. en outre, il n’a pas créé un centre de<br />

se<strong>cour</strong>s comme prévu à l’article 6 §5 du contrat ;<br />

• Absence d'entretien <strong>des</strong> bâtiments et réalisation <strong>des</strong> modifications sans autorisations. En<br />

effet, à <strong>la</strong> veille de <strong>la</strong> résiliation du contrat, une commission technique provinciale qui a fait, le<br />

26/2/2008, l’état <strong>des</strong> lieux du complexe a constaté l’apparition <strong>des</strong> infiltrations au niveau <strong>des</strong><br />

murs et <strong>des</strong> p<strong>la</strong>fonds <strong>des</strong> WC de <strong>la</strong> salle de gymnastique et <strong>la</strong> détérioration <strong>des</strong> appareils <strong>des</strong><br />

douches, ce qui dénote l’absence d’entretien <strong>des</strong> équipements prévu par l’article 6§4 du contrat.<br />

En outre, il a été relevé que l’exploitant avait procédé à <strong>des</strong> transformations et <strong>des</strong> aménagements<br />

supplémentaires sans obtenir l’autorisation de <strong>la</strong> commune (transformation de <strong>la</strong> salle <strong>des</strong> jeux<br />

en café, construction de deux snacks et une tour de surveil<strong>la</strong>nce, forage d’un puits de 42 m de<br />

profondeur…) ;<br />

• Une gestion non rentable du complexe : 17 mois après <strong>la</strong> résiliation du contrat avec <strong>la</strong> société<br />

‘‘I..’’, et suite à l’appel d’offres du 16 septembre 2009, <strong>la</strong> société ‘‘K..’’ s’est vue refuser par les<br />

raPPort aNNuel de <strong>la</strong> Cour deS CoMPteS -<br />

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