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Méthodes numériques en finance

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12 AMÉLIORER LA PRÉCISION DES ESTIMATIONS 176<br />

L’inégalité de Koksma-Hlawka permet alors d’étudier des converg<strong>en</strong>ce de type (30),<br />

Lemme 99. Pour toute fonction h, alors<br />

1<br />

n∑<br />

∫<br />

h (u i ) − h (u) du<br />

∣n<br />

[0,1] d ∣ ≤ V (h) D n (u) ,<br />

i=1<br />

où V (h) est une constante ne dép<strong>en</strong>dant que de la fonction h (correspondant à la notion<br />

de variation totale de h au s<strong>en</strong>s de Hardy-Krause).<br />

On a alors le corollaire suivant<br />

Corollaire 100. La suite {u 1 , u 2 , . . .} est équirépartie sur [0, 1] d<br />

lim n→∞ D n (u) = 0.<br />

si, et seulem<strong>en</strong>t si,<br />

Pour des fonctions dont la discrépance est équival<strong>en</strong>te à log α n/n1, on a alors une<br />

amélioration de la vitesse de converg<strong>en</strong>ce. On parle dans ce cas de suites à discrépance<br />

faible.<br />

Exemple 101. Parmi les exemples de suites à discrépance faible, on notera la suite<br />

u i = i/n, pour laquelle<br />

1<br />

n∑<br />

( ∫ i<br />

h → h (u) du.<br />

n n)<br />

[0,1]<br />

On retrouve ici la construction de l’intégrale par Rieman.<br />

i=1<br />

Exemple 102. La suite de Van der Corput est définie <strong>en</strong> dim<strong>en</strong>sion 1 de la façon suivante<br />

: soit n un <strong>en</strong>tier positif, et α 0 , α 1 ,... α r sa décomposition p-addique, où p est un <strong>en</strong>tier<br />

strictem<strong>en</strong>t supérieur à 1, au s<strong>en</strong>s où<br />

n = α 0 + α 1 p + ... + α r p r où 0 ≤ α i < p pour i = 0, 1, ..., r.<br />

La suite de Van der Corput, <strong>en</strong> base p est alors définie par<br />

u n = α 0<br />

p + ... + α r<br />

p r+1 .<br />

Halton a alors généralisé cette construction <strong>en</strong> dim<strong>en</strong>sion d. Le graphique de la Figure 120<br />

représ<strong>en</strong>te la simulation de 1500 couples (U i , V i ), indép<strong>en</strong>dants et uniformém<strong>en</strong>t distribués<br />

sur [0, 1]×[0, 1]. La Figure ?? montre l’estimation de E[UV ] où U et V sont indép<strong>en</strong>dantes<br />

et uniformém<strong>en</strong>t distribuées sur [0, 1].<br />

Une autre méthode permet de simuler des échantillons <strong>en</strong> dim<strong>en</strong>sion d: l’échantillonage<br />

uniforme par variables antithétiques.<br />

En dim<strong>en</strong>sion d, on peut simuler n = 2 × k d points, k ∈ ×:<br />

• on partitionne [0, 1] d <strong>en</strong> des cubes de taille 1/k,<br />

• dans chaque cube, on tire un point uniformém<strong>en</strong>t, puis on pr<strong>en</strong>d sa version antithétique.<br />

Malgré le fait que ces algorithmes couvr<strong>en</strong>t mieux l’espace, ils ne sont pas nécessairem<strong>en</strong>t<br />

tous optimaux pour résoudre des problèmes simples convexes.<br />

On cherche ici à calculer ∫ [0,1] 3 √<br />

x<br />

2<br />

1 + x 2 2 + x 2 3dx par différ<strong>en</strong>tes méthodes,<br />

Arthur CHARPENTIER - Méthodes numériques <strong>en</strong> Finance

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