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Méthodes numériques en finance

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8 APPROCHE PAR LES ÉQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES 81<br />

Sous cette forme ces options sont un cas particulier des options vue comme un traded account<br />

(Shreve & Vecer (2000)). De manière générale, étant donnée une statégie (q t ) t∈[0,T ] , que l’on<br />

supposera bornée q t ∈ [α, β], on considère<br />

dX q t = q tdS t + µ(X q t − q tS t )dt, avec X q 0 = X 0.<br />

X 0 est vu comme une richesse initiale, et µ un taux sans risque (µ = r pour une stratégie autofinançante).<br />

Si l’on s’intéresse à une option europé<strong>en</strong>ne de payoff (X q T ) +, on peut chercher la<br />

stratégie optimale, au s<strong>en</strong>s où l’on souhaite maximiser le prix de toutes les options,<br />

V (t, S t , X t ) = e −r[T −t]E Q(X q T |F t) , pour tout t ∈ [0, T ].<br />

Sous cette forme, il s’agit d’un problème de contrôle optimal stochastique. L’équation<br />

d’Hamilton-Jacobi-Bellman permet alors de trouver l’équation aux dérivées partielles satisfaite<br />

par le prix. Si on pose Z q t = Xq t /S t, alors V (t, S t , X t ) = S t u(t, Z t ), où u vérifie<br />

∂u<br />

∂t + (r − µ)(q t − z) ∂u<br />

∂z + 1 2 (q t − z) 2 σ 2 ∂2 u<br />

∂z 2 = 0,<br />

avec la condition de bord u(T, z) = z + .<br />

En appliquant ce résultat (certes, bi<strong>en</strong> au delà du programme que l’on s’était fixé), on peut<br />

montrer que dans le cas du call asiatique, l’équation au dérivée partielle est<br />

∂u<br />

∂t + r(q t − z) ∂u<br />

∂z + 1 2 (q t − z) 2 ∂2 u<br />

∂z 2 = 0<br />

avec la condition de bord u(T, z) = z + . La fonction q t dép<strong>en</strong>d alors de ma forme du payoff (strike<br />

flottant ou pas).<br />

8.9 Options lookback, sur maximum<br />

On suppose ici que le payoff à maturité T s’écrit max{M T − S T , 0} où M t = max{S u , u ∈ [0, t]}.<br />

L’équation aux dérivées partielles est la même que pour un call europé<strong>en</strong> usuel, C =<br />

g(t, S T , M T ), à savoir<br />

∂g ∂g<br />

+ rx<br />

∂t ∂x + 1 2 σ2 x 2 ∂2 g<br />

− rg = 0,<br />

∂x2 pour 0 ≤ x ≤ M, avec une condition de bord de la forme g(T, x, M) = max{M − x, 0}, mais<br />

aussi des conditions <strong>en</strong> espace de la forme<br />

g(t, 0, M) = e −r(T −t) M et ∂g<br />

∂M<br />

= 0 pour x = M.<br />

L’idée est de chercher une solution de la forme g(t, x, M) = M α h(t, x/M). Notons z = x/M,<br />

les dérivées partielles qui intervi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t dans l’équation s’écriv<strong>en</strong>t alors<br />

∂g<br />

∂t = M α ∂h<br />

∂t , ∂g α−1 ∂h<br />

= M<br />

∂x ∂z et ∂2 g<br />

∂x 2 = M α−2 ∂2 h<br />

∂z 2 .<br />

En substituant dans l’équation aux dérivées partielles <strong>en</strong> g on obti<strong>en</strong>t l’équation suivante <strong>en</strong> h,<br />

qui peut se simplifier sous la forme<br />

M α ∂h<br />

∂t + 1 2 σ2 S 2 M α−2 ∂2 h α−1 ∂h<br />

+ rSM<br />

∂z2 ∂z − rM α h = 0,<br />

∂h<br />

∂t + 1 2 σ2 z 2 ∂2 h ∂h<br />

+ rz − rh = 0,<br />

∂z2 ∂z<br />

Arthur CHARPENTIER - Méthodes numériques <strong>en</strong> Finance

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