13.07.2015 Views

Manuel des statistiques du commerce international des services 2010

Manuel des statistiques du commerce international des services 2010

Manuel des statistiques du commerce international des services 2010

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

105Chapitre IVStatistiques <strong>du</strong> <strong>commerce</strong><strong>des</strong> <strong>services</strong> <strong>des</strong> filiales étrangères(FATS) et fourniture <strong>international</strong>ede <strong>services</strong>A. Intro<strong>du</strong>ction4.1. Les ventes <strong>international</strong>es de biens et <strong>services</strong> peuvent s’effectuer dans lecadre non seulement de transactions entre résidents et non-résidents, qui sont enregistréesdans les comptes de la balance <strong>des</strong> paiements conformément au MBP6 et auSCN 2008, mais aussi de l’établissement d’une présence commerciale à l’étranger. Ence qui concerne les <strong>services</strong>, cette méthode d’intervention sur les marchés étrangers estparticulièrement importante car elle est souvent la seule qui permette d’établir entre lesfournisseurs de <strong>services</strong> et leurs clients le contact étroit et constant dont ils ont besoinpour soutenir efficacement la concurrence avec les entreprises locales.4.2. Dans le MSCIS <strong>2010</strong>, les <strong>statistiques</strong> portant sur l’ensemble <strong>des</strong> activités<strong>des</strong> filiales étrangères 1 sont qualifiées de <strong>statistiques</strong> <strong>des</strong> filiales étrangères (FATS). Lesprincipes applicables à l’enregistrement <strong>des</strong> FATS sont conformes aux normes <strong>statistiques</strong><strong>international</strong>es, en particulier celles qui régissent la mesure de l’investissementdirect étranger (IDE) pour ce qui est <strong>du</strong> MBP6 et de la 4 e édition de la Définitionde référence de l’OCDE <strong>des</strong> investissements directs internationaux (BD4 2 ). L’ensemblestatistique de l’IDE, qui est présenté dans l’encadré IV.1, donne une idée de celui <strong>des</strong>FATS. En outre, si l’ensemble statistique de l’IDE couvre un champ plus large quecelui <strong>des</strong> FATS, les <strong>statistiques</strong> de l’IDE peuvent fournir <strong>des</strong> indicateurs utiles sur laprésence commerciale aux pays qui n’ont pas encore commencé d’établir <strong>des</strong> FATS.Une condition préalable à l’implantation d’une filiale étrangère est généralement ledéveloppement de flux d’investissements débouchant sur une relation d’IDE. La filialese consacre à la pro<strong>du</strong>ction et à la fourniture de biens et de <strong>services</strong>, mais il peut aussiy avoir, entre autres, un <strong>commerce</strong> <strong>international</strong> de <strong>services</strong> à l’intérieur d’une mêmeentreprise (par exemple, <strong>des</strong> dépenses de gestion).4.3. Les <strong>statistiques</strong> <strong>des</strong> filiales étrangères constituent un sous-ensemble <strong>des</strong> <strong>statistiques</strong>relatives aux activités <strong>des</strong> entreprises multinationales (AEMN) et excluent lesactivités de l’entreprise mère ultime. Sur le plan conceptuel, les entreprises couvertespar les <strong>statistiques</strong> relatives aux AEMN représentent elles-mêmes une sous-catégorie<strong>des</strong> entreprises couvertes par les <strong>statistiques</strong> de l’IDE : les premières concernent12Le terme « filiale » est icisynonyme d’« entreprised’investissement direct »,laquelle est, conformémentà l’usage <strong>du</strong> MBP6 et de la4 e édition de la Définitionde référence de l’OCDE <strong>des</strong>investissements directsinternationaux (BD4), uneentreprise constituée ounon en société dont uninvestisseur direct qui estrésident d’une autre économiedétient 10 % ou davantage<strong>des</strong> droits de vote (dans le casd’une entreprise constituéeen société) ou l’équivalent(dans celui d’une entreprisenon constituée en société).Comme on l’explique par lasuite, la majeure partie <strong>du</strong>présent chapitre concerneuniquement les filialesqui sont « contrôlées » parl’investisseur direct. Dansla suite <strong>du</strong> <strong>Manuel</strong>, et parsouci de simplification, ellespourront aussi être désignéessimplement comme « filiales »,mais il apparaîtra clairementqu’elles appartiennent ausous-groupe <strong>des</strong> filialesétrangères ou sous contrôleétranger.Ils sont également conformesà la publication Mesurerla mondialisation : <strong>Manuel</strong> del’OCDE sur les indicateurs de lamondialisation économique(2005).

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!