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Manuel des statistiques du commerce international des services 2010

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124 <strong>Manuel</strong> <strong>des</strong> <strong>statistiques</strong> <strong>du</strong> <strong>commerce</strong> <strong>international</strong> <strong>des</strong> <strong>services</strong>, <strong>2010</strong> (MSCIS <strong>2010</strong>)17Les échanges avec lesentreprises apparentéess’entendent <strong>des</strong> échangesavec toutes les entreprisesavec lesquelles existe unerelation d’investissementdirect.l’information nécessaire sur l’un <strong>des</strong> derniers éléments d’une approche échelonnée de lamise en œuvre <strong>du</strong> MSCIS <strong>2010</strong> (voir par. 1.33 17 ). En outre, on pourrait distinguer entreles échanges avec le pays de l’entreprise mère et les échanges avec les autres pays. Cesventilations devraient si possible s’effectuer séparément pour les biens et les <strong>services</strong>.Dans le cas <strong>des</strong> FATS entrantes, par exemple, il s’agirait de répartir les exportations debiens et les exportations de <strong>services</strong> de la filiale selon les catégories suivantes : a) exportationsà l’entreprise mère; b) autres exportations au pays de l’entreprise mère; etc) exportations aux pays tiers. Les importations seraient ventilées de la même manière.5. Nombre d’entreprises4.61. Le nombre d’entreprises (ou d’établissements, lorsque l’établissementconstitue l’unité statistique) qui répondent aux critères de couverture par les FATS représentel’indicateur fondamental de la prévalence <strong>du</strong> contrôle par <strong>des</strong> étrangers dansl’économie d’accueil. Ce nombre peut être comparé au nombre total d’entreprises (oud’établissements) que compte l’économie. On peut aussi l’évaluer en rapport avec lesautres variables FATS car il permet de calculer <strong>des</strong> ratios (par exemple, la valeur ajoutéeou le nombre de salariés par entreprise) qui peuvent être comparés aux mêmes ratiospour les entreprises nationales, donnant ainsi une indication <strong>du</strong> comportement <strong>des</strong>filiales étrangères.4.62. Il faut bien comprendre que les seules données sur le nombre d’entreprisespourraient ne pas permettre de se faire une idée exacte de l’importance globale <strong>des</strong>entreprises sous contrôle étranger, en raison <strong>des</strong> différences entre les tailles de celles-ciet celles <strong>des</strong> entreprises nationales. Par exemple, si les entreprises sous contrôle étrangeront tendance à avoir une taille supérieure, leur part <strong>du</strong> nombre total d’entreprises seramoins importante que leur part <strong>des</strong> divers indicateurs d’activités et aura donc tendanceà sous-estimer leur rôle et leur importance dans l’économie <strong>des</strong> pays d’accueil.4.63. En règle générale, l’information sur le nombre d’entreprises découlera naturellementde la collecte de données sur d’autres variables FATS et ne fera pas l’objetd’une collecte distincte. Le nombre d’entreprises risque donc d’être affecté, parfoisde manière significative, par leur degré de concentration et les seuils de déclaration.Pour aider les utilisateurs <strong>des</strong> <strong>statistiques</strong> à interpréter les nombres d’entreprises (oud’établissements), les statisticiens sont invités à indiquer dans <strong>des</strong> notes explicatives laméthode utilisée pour les dé<strong>du</strong>ire.6. Autres variables4.64. Il existe d’autres variables FATS dignes d’intérêt qui ne figurent pas parmiles données à recueillir en priorité mais qui, pour certains pays, sont d’une importanceégale sinon supérieure à celles de certaines <strong>des</strong> variables examinées précédemment.Comme pour les variables prioritaires, on peut établir <strong>des</strong> comparaisons avec l’économieglobale et <strong>des</strong> secteurs précis et utiliser ces comparaisons pour évaluer l’impact<strong>des</strong> entreprises sous contrôle étranger sur l’économie d’origine et l’économie d’accueil.4.65. Au nombre de ces variables, énumérées et définies ci-après, figurent cellespour lesquelles certains pays recueillent déjà <strong>des</strong> données (les définitions sont empruntéesau SCN 2008, que l’on peut consulter pour plus de détails).

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