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Manuel des statistiques du commerce international des services 2010

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Statistiques <strong>des</strong> filiales étrangères (FATS) et fourniture <strong>international</strong>e de <strong>services</strong> 109entreprises sœurs (elles englobent les capitaux d’investissement direct, les bénéfices réinvestiset la dette interentreprises).Les revenus d’investissement direct représentent une partie <strong>du</strong> rendement de la position<strong>des</strong> investissements directs, autrement dit le rendement <strong>des</strong> titres de participation et <strong>des</strong>titres d’emprunt (revenus <strong>des</strong> placements plus revenus <strong>des</strong> emprunts entre investisseurs directset entreprises d’investissement direct et entre entreprises sœurs). Les revenus d’investissementdirect sont enregistrés dès qu’ils sont perçus.Aux fins <strong>des</strong> <strong>statistiques</strong> de la balance <strong>des</strong> paiements et de la position extérieure globale, leséléments <strong>des</strong> agrégats de l’IDE sont présentés sur la base <strong>des</strong> actifs et passifs. S’agissant <strong>des</strong><strong>statistiques</strong> de l’IDE ventilées par pays partenaire et par activité économique, les donnéessont présentées sur la base <strong>du</strong> principe directionnel, qui prend en compte les investissementsinverses et les investissements entre entreprises sœurs. S’agissant <strong>du</strong> pays déclarant,les investissements de l’étranger représentent les investissements effectués par <strong>des</strong> nonrésidentsdans <strong>des</strong> entreprises résidentes et les investissements à l’étranger représententles investissements effectués à l’étranger par <strong>des</strong> résidents.Conformément à la BD4, les <strong>statistiques</strong> <strong>des</strong> investissements directs de l’étranger et à l’étrangerdoivent analyser l’activité économique en se concentrant principalement sur l’activitéde l’entreprise d’investissement direct, autrement dit de l’entreprise d’investissement directrésidente pour l’investissement de l’étranger et de l’entreprise d’investissement direct nonrésidente pour l’investissement à l’étranger. Le niveau de ventilation minimal recommandépar la BD4 est celui <strong>des</strong> 11 principales divisions de la Classification <strong>international</strong>e type, parin<strong>du</strong>strie, de toutes les branches d’activité économique (CITI), Rev.4, et de ses structures deniveau supérieur aux fins <strong>du</strong> SCN a . Par souci de cohérence avec les FATS établies conformémentaux recommandations <strong>du</strong> MSCIS <strong>2010</strong>, il serait souhaitable de décomposer davantageles données jusqu’au niveau <strong>des</strong> catégories de la CITI, Rev.4 pour les filiales étrangères d’entreprisesde <strong>services</strong> définies dans le MSCIS <strong>2010</strong> (voir par. 4.37 à 4.41).Le MBP et la BD4 fournissent d’autres précisions sur le traitement <strong>des</strong> investissements directs,notamment <strong>des</strong> instructions spéciales concernant les transactions interentreprisesentre intermédiaires financiers affiliés (courtiers en bourse, par exemple) et entités à vocationspéciale.aVoir BD4, par. 379, et CITI,Rev.4, quatrième partie,sect. A.1.de ces bases n’est plus satisfaisante à tous égards que l’autre, chacune ayant <strong>des</strong> avantageset <strong>des</strong> inconvénients. C’est ainsi, par exemple, que certains indicateurs financierstels que l’actif total sont plus légitimement collectés auprès <strong>des</strong> entreprises que <strong>des</strong> établissements.En outre, comme les <strong>statistiques</strong> sur l’IDE sont généralement recueilliesau niveau <strong>des</strong> entreprises, la collecte <strong>des</strong> FATS à ce même niveau facilite les liens entreles deux types de données. Étant donné, toutefois, que les entreprises sont plus susceptiblesque les établissements d’exercer <strong>des</strong> activités dans plusieurs secteurs, les donnéesclassées sur la base de l’activité principale peuvent être plus difficiles à interpréter dansle cas <strong>des</strong> entreprises. Malgré les avantages que peut présenter chaque base de collecte,le MSCIS <strong>2010</strong> ne recommande pas une unité statistique particulière. Les FATS serontsouvent établies dans le cadre <strong>des</strong> systèmes <strong>statistiques</strong> en vigueur; les unités <strong>statistiques</strong>y étant déjà définies, on risque de ne guère avoir le choix <strong>des</strong> unités à utiliser.4.14. Les unités <strong>statistiques</strong> utilisées pouvant jouer un rôle considérable dansl’interprétation <strong>des</strong> <strong>statistiques</strong>, que celles-ci soient considérées isolément ou comparéesà d’autres ensembles de données, le présent manuel recommande de préciser sousforme de métadonnées, à insérer dans <strong>des</strong> notes explicatives, les unités <strong>statistiques</strong>utilisées pour collecter les FATS.

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