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Manuel des statistiques du commerce international des services 2010

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122 <strong>Manuel</strong> <strong>des</strong> <strong>statistiques</strong> <strong>du</strong> <strong>commerce</strong> <strong>international</strong> <strong>des</strong> <strong>services</strong>, <strong>2010</strong> (MSCIS <strong>2010</strong>)16Les données relatives àcette classification seraientprobablement plus difficiles àrecueillir pour les catégoriesde l’EBOPS <strong>2010</strong> intituléesrespectivement voyageset biens et <strong>services</strong> <strong>des</strong>administrations publiques n.i.a.,car celles-ci privilégient nonle type de pro<strong>du</strong>it consommé,mais l’agent économiqueou le mode de consommationde biens et de <strong>services</strong>.comme un indicateur de ces <strong>services</strong>, ce qui se tra<strong>du</strong>irait par une sous-évaluation nonnégligeable.4.52. Les pays sont invités à se fixer pour objectif à long terme la classificationpar pro<strong>du</strong>it sur une base compatible avec l’EBOPS <strong>2010</strong> 16 .2. Emploi4.53. Dans le cadre <strong>des</strong> FATS, l’emploi mesurerait normalement l’effectif inscritau budget <strong>des</strong> salaires <strong>des</strong> filiales étrangères. On convertit parfois les données sur l’emploien « équivalent temps plein » (EPT), les travailleurs à temps partiel étant comptésselon le temps de travail (par exemple, deux travailleurs à mi-temps comptent commeun travailleur à plein temps). L’EPT peut offrir un meilleur indice de la main-d’œuvre,mais cet indice n’est pas aussi largement disponible que le nombre d’employés et peutêtre difficile à appliquer systématiquement, eu égard à la variabilité <strong>des</strong> pratiques d’emploiau niveau <strong>international</strong>. Devant ces difficultés, le MSCIS <strong>2010</strong> recommande d’utiliserle nombre de personnes employées comme variable FATS de l’emploi. Ce nombredevrait correspondre à la période couverte, mais, en l’absence de fortes variations saisonnièreset autres de l’emploi, l’emploi pourra se mesurer à partir d’un point dansle temps, par exemple, la fin de l’année, conformément aux pratiques nationales. Enoutre, il serait utile d’identifier séparément l’emploi <strong>des</strong> étrangers au sein <strong>des</strong> filiales.4.54. Les données sur l’emploi offert par les filiales peuvent être utilisées deplusieurs manières. Elles peuvent servir à déterminer la part <strong>des</strong> filiales étrangèresdans l’emploi <strong>du</strong> pays d’accueil ou la mesure dans laquelle l’emploi offert par ces filialescomplète ou remplace l’emploi intérieur (<strong>du</strong> pays d’origine) <strong>des</strong> sociétés mères oud’autres entreprises nationales. Une ventilation de l’emploi <strong>des</strong> filiales par activité peutfaire mieux comprendre l’impact <strong>des</strong> entreprises sous contrôle étranger sur certainscompartiments de l’économie. La variable emploi, considérée conjointement avec lesdonnées sur la rémunération <strong>des</strong> salariés (une <strong>des</strong> variables « additionnelles » proposéesplus loin), peut servir à comparer les pratiques de rémunération <strong>des</strong> filiales à celles <strong>des</strong>entreprises sous contrôle étranger. En outre, bien qu’en règle générale les données nécessairesne semblent pas disponibles il serait utile d’identifier séparément la portion del’emploi <strong>des</strong> filiales représentée par les salariés venant de l’étranger pour rendre compted’une manière plus détaillée de la présence de personnes physiques (engagements autitre <strong>du</strong> mode 4), qui est liée à la fourniture de <strong>services</strong> par l’intermédiaire <strong>du</strong> mode 3.Il conviendrait, si possible, de décomposer cette information pour distinguer les personnelsdétachés au sein <strong>des</strong> entreprises et les employés étrangers recrutés directementpar les entreprises implantées à l’étranger (voir par. 5.87 et 5.88).3. Valeur ajoutée4.55. Le SCN 2008 définit « la valeur ajoutée brute d’un établissement, d’uneentreprise, d’une in<strong>du</strong>strie ou d’un secteur » comme étant « le montant par lequel lavaleur de la pro<strong>du</strong>ction effectuée... dépasse la valeur <strong>des</strong> facteurs de pro<strong>du</strong>ction intermédiairesconsommés » (par. 15.133). Une notion apparentée, celle de « valeur ajoutéenette », se définit comme la valeur ajoutée brute moins la consommation de capitalfixe. La valeur ajoutée brute peut fournir <strong>des</strong> informations sur la contribution <strong>des</strong> filialesétrangères au pro<strong>du</strong>it intérieur brut <strong>du</strong> pays d’accueil, aussi bien globalement que

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