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Manuel des statistiques du commerce international des services 2010

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Intro<strong>du</strong>ction générale et fondements <strong>du</strong> <strong>Manuel</strong> 5spéciale interinstitutions <strong>des</strong> <strong>statistiques</strong> <strong>du</strong> <strong>commerce</strong> <strong>international</strong> <strong>des</strong> <strong>services</strong> s’estengagé à présenter <strong>des</strong> directives de compilation afin d’aider les pro<strong>du</strong>cteurs de <strong>statistiques</strong>à mettre en œuvre pour le mieux les recommandations <strong>du</strong> MSCIS <strong>2010</strong>.1.20. L’analyse donnée par le MSCIS <strong>2010</strong> <strong>des</strong> <strong>statistiques</strong> <strong>du</strong> <strong>commerce</strong> <strong>des</strong><strong>services</strong> de la balance <strong>des</strong> paiements et <strong>des</strong> FATS représente, même dans les limites<strong>des</strong> cadres <strong>statistiques</strong> actuels, un grand pas vers l’établissement d’un lien entre cesdeux systèmes. Ce lien constitue un défi pour les statisticiens qui peuvent être obligésd’avoir recours à <strong>des</strong> compétences et à <strong>des</strong> informations disséminées entre les banquescentrales, les offices nationaux de statistique, les ministères et les autres entités concernées.À mesure que l’on élaborera ces <strong>statistiques</strong>, il s’agira de renforcer la coopérationentre les institutions concernées.1.21. La quantification <strong>du</strong> <strong>commerce</strong> <strong>des</strong> <strong>services</strong> est fondamentalement plusdifficile que celle <strong>du</strong> <strong>commerce</strong> <strong>des</strong> biens, parce que les <strong>services</strong> sont plus difficiles àdéfinir. Certains <strong>services</strong> sont définis par <strong>des</strong> notions abstraites plutôt que par <strong>des</strong>caractéristiques ou <strong>des</strong> fonctions physiques. Pour le <strong>commerce</strong> <strong>des</strong> <strong>services</strong>, à la différence<strong>du</strong> <strong>commerce</strong> <strong>des</strong> biens, il n’y a pas de paquet franchissant la frontière douanièreavec un code de pro<strong>du</strong>it reconnu au plan <strong>international</strong>, il n’y a pas de <strong>des</strong>cription <strong>du</strong>contenu, aucune information sur la quantité, l’origine et la <strong>des</strong>tination et il n'y a pasde facture. Il n’y a pas non plus de système de recouvrement de droits de douane surla base de ces données. Une fois que l’échange de <strong>services</strong> est défini, les informationsobtenues dépendent de la position commune sur <strong>des</strong> concepts qu’il a été possibled’arrêter avec les fournisseurs de données. La quantification <strong>du</strong> <strong>commerce</strong> <strong>des</strong> <strong>services</strong>est tributaire <strong>des</strong> renseignements pouvant être fournis par les systèmes de comptabilitéet de gestion d’archives <strong>des</strong> entreprises ou par <strong>des</strong> particuliers, ainsi que de diversessources de données, notamment <strong>des</strong> sources administratives, <strong>des</strong> enquêtes et <strong>des</strong> techniquesd’estimation.1.22. Les organismes nationaux doivent mettre en balance la demande d’informationsplus détaillées sur le <strong>commerce</strong> <strong>des</strong> <strong>services</strong> émanant <strong>des</strong> utilisateurs, d’unepart, et, d’autre part, le coût de la collecte, la charge imposée aux entreprises par lafourniture d’informations supplémentaires et la nécessité de se conformer à certainsseuils de qualité minimaux. Comme dans le cas de la collecte d’autres données <strong>statistiques</strong>,il y a une exigence dans la plupart <strong>des</strong> pays pour que la confidentialité <strong>des</strong>données <strong>des</strong> entreprises indivi<strong>du</strong>elles soit protégée. Ces contraintes et considérationsimposent véritablement une limite au niveau <strong>du</strong> degré de détail <strong>des</strong> informations qu’ilest possible de fournir sur le <strong>commerce</strong> <strong>international</strong> <strong>des</strong> <strong>services</strong>. Le niveau de détail<strong>des</strong> informations présentées dans le MSCIS <strong>2010</strong> représente donc un compromis entreles besoins d’information <strong>des</strong> spécialistes <strong>des</strong> négociations commerciales, <strong>des</strong> analysteset <strong>des</strong> décideurs et les difficultés que peuvent avoir les organismes nationaux à recueillirles données.D. Ensemble d’élémentsà mettre en œuvre progressivement1.23. Le MSCIS <strong>2010</strong> recommande aux statisticiens de mettre en œuvre unensemble complet d’éléments reposant sur les normes adoptées au niveau <strong>international</strong>afin de rendre progressivement comparables les <strong>statistiques</strong> publiées sur la fourniture<strong>international</strong>e de <strong>services</strong>. La mise en œuvre complète de ces éléments se tra<strong>du</strong>irait

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