I, 19 B - Gottfried Wilhelm Leibniz Bibliothek

498 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1700–1701 N. 256
Que jugez vous de l’Affaire de Hollstein? Il me semble, qu’il y a de l’eau dans le
Vin? Sur tout, si la Suede n’étoit pas assurée de ce coté-là. Un Amy de Suede me mande,
qu’on y parle fort, qu’il y a une rupture à craindre, tant de Sa Mj té de Prusse, que de
celle de Dennemarck. Pour le premier, je ne croy pas, qu’on y veüille rompre avec les
5 Voisins.
L’adresse pour les lettres, dont il vous plaira de m’honorer d’oresenavant, ne pourra
etre meilleure, que celle que vous avez choisie, depuis quelque temps. Mons r Pfeffinger
me fait assez souvent l’honneur de m’ecrire; et le chemin le plus droit de chez vous, icy,
est par Lunebourg.
10 Monsr. Erasmi m’a envoyé ses Inscriptions faites sur le jeune ArchiDuc Leopold,
ou pour mieux dire sur le Jeune Roy d’Hongrie. A ce propos je dois faire mention,
d’un ebauchement, qu’un Amy de Rostock m’a fait voir, où il montre par des Autoritez
qui egalent des preuves, c’est à dire des historiens sans reproche, que le Prince Royal
de Prusse compte bien plus de 100 Roys, en ligne droite entre ses ancestres, et gueres
15 moins d’Empereurs, en comptant ceux de Constantinople. Il demande mon Advis, si une
deduction de cette nature seroit bien reçue à Berlin, croyant peut-étre, que j’y avois de
grandes connoissances. Je suis avec tout le zele imaginable 〈...〉
256. LUDWIG CHRISTIAN MIEG AN LEIBNIZ
Marburg, 13. März 1701. [108.]
20 Überlieferung: K Abfertigung: LBr. 651 Bl. 10. 4 o . 2 S. — Teildr. (S. 499 Z. 1–3): Feder,
Vaterländisches Museum 1, 1810, S. 618.
Jam aliquoties datis ad Te literis, Vir Celeberrime, obnixe Te rogavi, ut mihi Codicem
Scriptorum Wormatiensium, quem ante decennium Tecum communicavi post tanti
1 l’Affaire: Gemeint ist wohl die im Vertrag von Traventhal vereinbarte, aber noch ausstehende
Zahlung Dänemarks von 260 000 Talern an Holstein-Gottorp, vgl. Monatlicher S t a a t s - S p i e g e l ,
April 1701, S. 44–57. 2 Amy: nicht ermittelt. 10 Inscriptions: D. Erasmi von Huldebergs Verse
auf die Geburt des Erzherzogs Leopold am 29. Oktober 1700 (gedr.: Monathlicher A u s z u g , Dez.
1700, S. 870–876). 12 Amy: Der Verfasser der Genealogie des Kronprinzen Friedrich Wilhelm war
tatsächlich Greiffencrantz selbst, vgl. N. 337.
Zu N. 256: K , der letzte Brief der Korrespondenz, wiederholt die im vermutlich unbeantwortet
gebliebenen Vorgängerbrief geäußerte Bitte um Rückgabe des Z. 22 f. genannten Codex.
24. 10. 2005