I, 19 B - Gottfried Wilhelm Leibniz Bibliothek

536 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1700–1701 N. 280
Allocution au parlement a plus fait qu’on n’auroit osé demander à sa M té , ainsi on a crû
que le meilleur estoit de laisser agir ce grand Prince, et une nation des plus penetrantes,
au lieu de s’ingerer d’une maniere qui pourroit peutestre deplaire; c’est assez qu’on agit
de concert de nostre costé par des effects plus tost que par des paroles, en envoyant un
5 secours considerable à Messieurs les Estats; dont l’interest est celuy de l’Angleterre.
Il semble que l’Europe joue de son reste; mais je ne voy pas qu’elle marque assez
de s’en appercevoir. Il faudroit que l’Empire bordat le Rhin de grandes forces de peur
d’une irruption terrible, jusque dans les terres hereditaires de l’Empereur et jusque chez
nous. Car on a à faire à un ennemi tres promt et tres puissant. On nous dit que vous
10 allés à Vienne, de la part du Roy. Cette nouvelle m’a extremement rejoui, car il y faut
une personne qui ait autant de lumieres et de zele que vous en avés, pour mieux cimenter
une intelligence desormais si necessaire.
Je souhaite donc que nous ayons bientost l’honneur de vous voir en bonne santé. Je
suis etc.
15 280. JOHANN FABRICIUS AN LEIBNIZ
Helmstedt, 25. März 1701. [264. 286.]
Überlieferung: K Abfertigung: LBr. 251 Bl. 108. 4 o . 2 S. Mit Bemerkung von Leibniz’ Hand.
Priores meas cum binis aliis Norimberga allatis, Försterianis inclusas quin recte acceperis,
nullus dubito. Veniunt nunc aliae a Cl. Jablonski, quae hac mihi redditae sunt hora.
4 f. envoyant (1 ) des (2 ) a peu pres jusqv’a 5000 hommes (a) a Hollande (b) au secours de Messieurs
(3 ) un . . . Messieurs L 5 f. Angleterre. (1 ) Dieu fasse qve tous ceux qvi sont interessés dans le (2 ) Il
L 7 appercevoir. (1 ) Il est necessaire de border le Rhin de 100.000 hommes, mais (2 ) Il faudroit . . .
forces L 9 un ennemis L korr. Hrsg.
1 Allocution: die Thronrede Wilhelms III. am 21. Februar 1701. 5 secours: durch die Bereitstellung
von Hilfstruppen; vgl. Schnath, Geschichte, 3, 1978, S. 257 f.
Zu N. 280: Anders als die vermutlich gleichzeitig abgesandte N. 286 wird K erst durch N. 307,
teilweise auch durch N. 334 beantwortet. Beilagen waren Fabricius’ in S. 538 Z. 4 erwähnter Brief an
D. E. Jablonski (nicht ermittelt) sowie das in S. 537 Z. 4 genannte Buch. 18 Priores: Gemeint ist wohl
N. 246 mit den dort angesprochenen Beischlüssen (darunter wohl N. 227). 18 Försterianis: nicht
ermittelt.
24. 10. 2005