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I, 19 B - Gottfried Wilhelm Leibniz Bibliothek

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548 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1700–1701 N. 287<br />

des particuliers lorsqu’on y tr[ouvoit qu’il] avoit quelque chose de bien convenable. Par<br />

exemple sur le dauphin: lux praeit〈— —〉[,] sur une princesse belle, qui se fait aimer:<br />

Uro non uror, sur 〈le Grand〉 Aumonier de France: transit bene 〈faciendo〉[,] tousjours le<br />

corps de la devise estant le soleil[.]<br />

5 Il est à propos de considerer que deux mots dans une meme devise paroissent<br />

d’autant plus convenables, et qu[’il] semble qu’on en donne la choix au lecteur, lorsque<br />

chacun pourroit reste[r] seul, et que neantmoins ils s’accordent encor ensembl[e] ce qui<br />

arrive icy. Car s’il y avoit seulement Invidia triumphata; tout iroit encor bi[en] puisqu’on<br />

voit qu’Apollon triomphe de l’envie terrassée. Mais j’aimerois tousjours mieux de con-<br />

10 ser[ver] le premier mot; proprio semet splendore coronat en cas qu’on ne voulut [avoir]<br />

qu’un seul. Cepen[dant] on a le choix ta[nt] à l’egard de la diverse manie[re] de representer<br />

Apoll[on] qu’à l’egard du mot simple ou double[.]<br />

〈L 3 〉<br />

Projet d’un Revers de Medaille pour Sa Majesté le Roy de Prusse.<br />

15 Voicy, Monsieur, ce que je prends la liberté de vous envoyer puisque vous l’avés<br />

desiré. Et je le sousmets entierement au jugement des connoisseurs.<br />

Comme la Medaille doit estre grande, au delà de l’ordinaire, il faut la remplir de<br />

pieces, qui ayent une liaison naturelle entre elles et où il y ait quelque chose de grand<br />

et d’expressif. Ce qui paroist se rencontrer d’une façon fort noble et fort juste dans la<br />

20 disposition suivante:<br />

On verra Apollon ou le Soleil, le visage entouré de rayons avec ce mot ou quelque<br />

semblable affecté depuis long temps au Soleil<br />

PROPRIO SESE SPLENDORE CORONAT<br />

Car comme le Soleil se fait luy même sa couronne de ses propres rayons, de même<br />

25 le Roy se donne sa couronne en vertu de son propre éclat. Des mots celebres mais bien<br />

appellés sont souvent meilleurs que ceux qu’on fait de nouveau.<br />

On ne doit point objecter que la devise au Soleil est propre au Roy Tres Chrestien,<br />

car quel droit peut il acquerir sur ce grand astre? dont on dit fort bien ce mot: lucet<br />

15 f. Voicy . . . connoisseurs erg. L 3 21 f. ou . . . semblable erg. L 3 25 f. Des mots . . . nouueau<br />

erg. L 3 27 Roy (1 ) de France (2 ) Tres Chrestien L 3<br />

2 sur . . . praeit: Anklang an C.-F. Menestrier, La devise du Roy justifiée, 1679, S. 132.<br />

2 f. sur . . . uror: Anklänge an C.-F. Menestrier, La philosophie des images, 1682, S. 69, 135, 137.<br />

3 sur . . . 〈faciendo〉: Vgl. ebd. S. 20. 28–549,1 lucet: Petronius Arbiter, Satyricon 100.<br />

24. 10. 2005

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