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I, 19 B - Gottfried Wilhelm Leibniz Bibliothek

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420 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1700–1701 N. 205<br />

faire des recherches. Ainsi comme j’ay esté infiniment distrait, et meme assez indisposé,<br />

mes correspondences ont esté pendues au croc, et je n’ay pas encor satisfait à mon devoir<br />

à vostre égard, dont je vous demande pardon à Vostre Reverence. J’estois infiniment<br />

distrait, et cela a causé ce delay. Je vous fais des remercimens tres humbles de Vostre<br />

5 belle relation des isles Marianes, et comme il y a une personne chez moy qui travaille à<br />

une maniere de journal des Sçavans en Allemand[,] j’y ay fait faire une recension de ce<br />

livre pour le rendre plus connu chez nous.<br />

Je suis curieux d’apprendre l’estat present de la controverse que vous avés avec<br />

les dominicains et quelques autres missionnaires. Il me semble d’avoir [par] ouidire que<br />

10 le Pape d’apresent en a sursis le jugement ce qui me paroist un trait digne de la prudence<br />

d’un grand homme, tel qu’on l’a crû estre avant qu’il estoit Pape. Car il me paroist<br />

estrange qu’un tribunal d’Europe sur l’accusation de quelques Europeans revenus<br />

d’un pays eloigné, dont on doute qu’ils soyent assez informés, entreprenne de condamner<br />

d’idolatrie et d’Atheisme même l’Empereur et les sages du plus grand Empire du Monde<br />

15 sans les entendre et sans entendre assez la langue, les coustumes et les affaires de ce pays<br />

si different du nostre. Bien des gens diront, qu’un tel jugement seroit de toute nullité<br />

outre que condamner les chinois d’idolatrie chez nous seroit nous condamner au bannissement<br />

chez eux. Si l’on donnoit occasion aux sçavans chinois de s’expliquer, peut estre le<br />

feroient-ils d’une maniere satisfactoire, au moins qu’en sçait-on? Et cependant pourquoy<br />

20 leur fermer la porte, les aigrir, et les obliger quasi à s’obstiner dans le mauvais parti, si par<br />

1 comme . . . indisposé erg. L 12 f. revenus (1 ) de la Chine (2 ) d’un pays . . . informés L<br />

14 sages (1 ) de la Chine (2 ) du . . . Monde L 16 Bien . . . qu’ erg. L 17 f. outre . . . chez eux<br />

erg. L<br />

5 relation: Ch. Le Gobien, Histoire des isles Marianes, 1700. Das Buch erhielt <strong>Leibniz</strong> über<br />

Chr. Brosseau (vgl. I, 18 N. 225 u. N. 367). 5–7 personne . . . nous: Gemeint ist J. G. Eckhart, der von<br />

Januar 1700 bis Dezember 1702 in Hannover den Monathlichen A u s z u g herausgab. 6 recension:<br />

Eckharts Rezension erschien in: Monathlicher A u s z u g , Mai 1700, S. 205–213. 8 controverse: Die<br />

Auseinandersetzungen um die von den Jesuiten propagierte Akkomodation im Ritenstreit verschärften<br />

sich im Jahr 1700. <strong>Leibniz</strong> denkt wohl vor allem an die von Le Gobien (in I, 18 N. 367) genannten<br />

und auch am Schluß unseres Stückes aufgeführten Briefe von J. Dez und L. Le Comte sowie das<br />

Werk von Brancacci (vgl. S. 422 Z. 3 f.). 10 Pape: Am 24. November 1700 war Papst Clemens XI.<br />

gewählt worden. 10 jugement: <strong>Leibniz</strong> bezieht sich auf das von Ch. Maigrot, Apostolischer Vikar<br />

von Fukien, 1693 in seiner Provinz erlassene und 1697 dem Hl. Offizium heimlich vorgelegte Mandat<br />

gegen die chinesischen Riten, das 1700 veröffentlicht wurde (in: H i s t o r i a cultus Sinensium, 1700,<br />

S. 332–338).<br />

24. 10. 2005

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