I, 19 B - Gottfried Wilhelm Leibniz Bibliothek

634 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1700–1701 N. 337
A Sildemo ce 29. d’Avril. 1701.
La nouvelle d’Angleterre touchant Sa Ser té Madame l’Electrice Mere, ne m’a pas
moins rejoüy, qu’elle a pû vous autres. Vous sçavez la Veneration, que je garde et que je
dois à cette Princesse, l’ayant trouvé si benigne, quand j’eus le bonheur de la voir il y
5 4 ans. Vous finissez agreablement la vostre du 5. de ce mois, en parlant du changement,
que l’Europe a à attendre, de la puissance de la Maison de Bourbon; que cependant cette
Monarchie universelle ne sera point de nostre temps, quoyque vous ne souhaittiez pas de
mourir pour ne la point voir. Je vous souhaitterois, à ce propos, et aussy à moy, de vivre,
pour voir cette Grande Princesse arriver au lustre, que la Resolution des Parlements
10 luy destine; et que ce soit, sans que sa Mj té Britannique d’à present, ny la Princesse
Anne trêpassent avant un age bien avancé. Voilà maintenant le Dystiche, que je pris la
liberté de vous envoyer dernierement, et qui finissoit par: infertur domui Ter Diadema
Tuae, maintenant juste. Dieu veüille que le Metrum en soit bientost dechiré, par le mot
Quater. Je croy la Chose aisée, et vraysemblable; car la Suede souhaitte passionnement
15 une Reine, pour avoir de la lignée, de son incomparable Heros; Et où en trouveroit-on
un assortissement plus propre, que chez vous?
Je n’ay pas encore sçû, qu’il y avoit une deduction de la maison de Hohenzollern des
anciens Roy des Francs; elle me paroit cependant aussi probable, que l’est celle des anciens
Barons de Beutelsbach, que quelques Auteurs tirent d’un Cadet, des Merovingiens. Les
20 tiltres en manquent aux uns et aux autres: et si un Roy des Francs a pû avoir un Cadet
qui a donné l’origine aux Beutelsbach, ou à la Ser me Maison de Wirtemberg, ce même
roy, ou un Autre, en a pû avoir, qui l’ait donné à celle de Hohenzollern. Je me souviens
2 nouvelle: die Nachricht vom Votum des britischen Unterhauses für die Aufnahme Sophies und
ihrer Nachkommen in die Reihe der englischen Thronerben nächst Wilhelm III. und seiner Schwägerin
Anne. 4 voir: im Sommer 1697, vgl. I, 14 N. 249. 7 Monarchie universelle: Ähnliches hatte
Leibniz in seinem ebenfalls vom 5. April datierenden Brief an J. F. Pfeffinger (N. 297) geschrieben.
12 dernierement: in N. 175; in leicht veränderter Form auch bereits in I, 17 N. 212. 13 maintenant
juste: nach der sich anbahnenden Aufnahme Sophies und ihrer Nachkommen in die Reihe der englischen
Anwärter auf die Kronen Englands, Schottlands und Irlands. Nicht auszuschließen ist aber auch, daß
neben der englischen Königskrone die Kronen zweier weiterer Töchter des Hauses (Sophie Charlotte und
Wilhelmine Amalie) gemeint sind. 14 Quater: Zu den Gerüchten um den Plan der Verheiratung von
Georg Ludwigs Tochter Sophie Dorothea mit dem schwedischen König Karl XII. vgl. N. 226 Erl.
17 deduction: wohl G. Zabarella, Merovea sive familiarum Brandeburgicae, et Zollerenses . . . origines
a regibus Francorum Meroveis, 1660 (vgl. N. 194). 19 Barons de Beutelsbach: Zur Herleitung der
Grafen von Beutelsbach (Vorfahren der Herzöge von Württemberg) von den Merowingern vgl. zusammenfassend
Ph. J. Spener, Sylloge genealogico-historica, ed. sec. 1677, S. 551 f.
24. 10. 2005