Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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})ri.soiiiiiors cl parmi eux Mobcrl de lu Marck, lils d'i^vrard,
et Blaiiquai'l, clici'dcs Fi-anes.
» Daiîs une noie, à la page "loi, Mantelius dit (}ue l'on
voit encore près de la campagne de Brouckryck, appelée
aujourd'hui Boekrak, propriété de M. le comle Coglieii, de
Bruxelles, siluée à environ 5 kilonièlres à l'esl de llasselt,
de grands tuniulus sous lesquels furent enterrés les soldats
qui perdirent la vie dans cette bataille.
» Voici comment il s'exprime : « llodieque exlanl juxla
i) Villain Broiickryk, dono olim datam monaslerio de llerc-
» kenrodc a comiii lossensi, ingénies lumuli quibus condita
» occisorum cadavera. Ubi myrîcelum crevit. » Et il ajoute ce
vers bien connu : « Moniibus, et pianos aUolunt funera
» campos » qui prouve que ces tumulus ont été élevés sur un
terrain non accidenté. Je fais cette observation parce que,
à un kilomètre environ au nord-est de Boekrak, existe une
large chaine de monticules naturels assez élevés. Le vers
cité avertit que ce n'est pas parmi ces monticules (|n'il faut
cbercher ces tumulus, mais dans une plaine où, en les éri-
geant, on a produit des accidents de terrain : pianos allol-
Iv.nt funera campos.
» Confiant dans ces indications de Mantelius, je me suis
rendu dans la bruyère de Boekrak, pour lâcher de découvrir
ces tumulus. J'étais en comiiagnie de M. Jean Van Dor-
straelen, géomètre, qui avait bien voulu se mettre à ma
disposition pour le cas où j'aurais désiré faire lever un jil::n
des lieux.
« Après avoir j)arcouru longtemps et en tous sens la
bruyère, nous découvrîmes enfin, le long d'un fossé servant
de limite entre llasselt et Zonhoven, à environ qnijize cents