Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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palion romaine? Espérons que cet archéologue abordera
la solution de ce problème dans l'un des prochains numéros
du BuUelin des Commissions royales d'art et d'archéologie
de Belgique. »
A une invitation aussi gracieuse, il est impossible de ne
pas faire un accueil empressé.
Voici la statistique de nos tumulus :
Dans plusieurs parties de notre pays, il en existe de
dimensions tout à fait médiocres, ayant tout au plus \ mètre
à leur point le plus élevé : ces tombelles appartiennent
presque toutes à la catégorie des sépultures dites germa-
niques; on y découvre des urnes grossières portant quelques
dessins géométriques gravés; certains menus objets en
bronze se trouvent en même temps, comme épingles, pin-
cettes à épiler, bagues, etc. ; le fer, s'il en existe, y est rare.
Telles sont les nombreuses sépultures découvertes dans la
Campine.
Les seules tombelles de cette catégorie qui, en Belgique,
aient été rapportées à la civilisation gauloise, et qui sont
adoptées comme telles par les savants français (i), sont les
tombelles deLouette-Saint-Pierre et de Gedinne (partie méri-
dionale de la province de Namur), fouillées par MM. Dujar--
din et Gravet (2); quoique ces archéologues aient prudem-
ment donné aux sépultures fouillées par eux le nom de
gallo-germaniques, les épées et « rasoirs » qu'on va décou-
verts sont tout à fait semblables aux armes et instruments
du même genre trouvés, par exemple, dans les sépultures
(\) Alex. Bertrand, Les lumuUis gaulois de la commune de Magiiij-Lambert,
p. 29.
(î) Ann. de la Société archéol, de Numitr, IX, p, 59.