Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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dans ce documenl, mais nous soinincs convaincu, — la suite
des faits le prouve, — que la taxe dont il est question était
toute au prollt de l'industrie dinantaise. Ceux qui viennent
de Huy, est-il dit, doivent une cliaudièrc de bronze, deux
bassins (de métal évidemment) et du vin. Ceux de Dinant,
deNamuretdes localités voisines de la Meuse sont soumis
à la même redevance. Ceux (jui arrivent de Liège doivent
deux peaux de chèvres, deux bassins et du vin (i).
Trois diplômes, des années 1171, 1^205 et l'^ll, pailent
exclusivement des Dinantais et de leur trafic. Le premier de
ces actes (2) est une reconnaissance par les magistrats d(!
Cologne des droits des marchands de Dinant à l'occasion de
récents débats qui avaient surgi entre ceux-ci et les gens
préposés à ia perception des tonlieux qu'on levait dans
la cité épiscopale. Les termes de celte nouvelle cliarle
sont tort explicites. Les marchands dinantais s'étaient
plaints aux magistrats de Cologne des exactions commises
à leur préjudice, et leur avaient exhibé le diplôme de l'arche-
vêque Frédéric de l'an 1 105. Il fut reconnu qu'en effet ils
ne devaient payer que 4 deniei's par cent pesant du cuivre
en feuilles ou platines de leur fabrication, ))endant les ti'ois
semaines de la foire, commençant à la Saint-Séverin, et
1 denier seulement pendant le restant de l'année. Ils
jouissaient de la franchise de tout droit de lonlicu à Cologne
pour leurs marchandises de cuivre et autres qu'ils vendaient.
Le cuivre acheté par eux au delà du Hhin et amené dans cett(!
ville était imposé à 4 deniers par cliarrelle, dans h; cas où
(1) Beyer, Vrhi/ndenhnch zur Geschichte... Cohlenlz- utiO Trier; t. T', p. 4G7.
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(-2) Lacomclet, VrUuudenbnch fi'ir Oie Geschichie des Niederrheius, t. I",
p. 308 ; — Knnen et Ec.kf.rt/, Qiiellcu zur Geschichie der stad Knhi, 1. 1'', p. Hùô.