Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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mémos statuts ;i ceux qui appartenaionl au métier tant à
Bouvignes qu'à Dinant. Si ce n'est point là le sens des
termes de l'acte du 1" septembre 1297, comment expliquer
ces réserves qu'ils ont faites? Peut-être voulaient-ils que les
sujets de discorde entre les batteurs fussent aplanis à
l'amiable par les intéressés, et que ceux-ci s'entendissent
pour exercer leur industrie? Il est également probable
que le nouvel évéque n'avait guère l'envie au début de son
règne d'avoir la guerre avec son voisin, et que, de son côté.
Gui deDampierre, alors sur le point de céder son comté de
Namur à Jean, le fils aine de son second mariage, désirait le
lui remettre pacifié.
§ 2. Sommaire : Guerre de 1314, dans laquelle se trouve impliqué un
iKitteur dinantais. — Notes sur les gisements d'argile plastique employée
par les batteurs de Dinant et de Bouvignes. — Querelles de Dinant et
de Bouvignes, de 1319 à 1322. — Paix conclue, en 1342, entre le comte
de Nanmr et l'évêque de Liège. — Nouvelles hostilités entre les deux
villes à propos des limites de leur territoire, et traité de 1359. — Les
fortifications de Bouvignes sont renforcées en 1383.
Avant de j)asser à l'bisloire des luttes des deux villes
pendant le xiv' siècle, disons d'abord quelques mots d'un
événement dans lequel un batteur de cuivre de Dinant fut
mêlé, et dont un document du temps nous a transmis le
souvenir. En 1514, presque au début du règne de l'évêque
Adolphe de la Marck, les villes de ses états s'étaient liguées
contre les entreprises du jeune prélat, qui abusait de son
autorité et violait les franchises communales, et les hostilités
armées s'en étaieiil suivies. Après avoir l'ait sa paix avec