Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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Berghe, « comme l'indique par erreur le catalogue » (celui
de la vente Baillie?). Ici encore nous voudrions connaître
la base de l'opinion de l'auteur, et, en somme, pour les trois
observations que nous venons de faire, M. Héris rendrait
un véritable et grand service à l'histoire de l'art en nous in-
diquant ses sources historiques et les motifs de ses con-
victions.
Dans la troisième édition du catalogue du Musée ih
Bruxelles, rédigé par M. Edouard Fétis, nous retrouvons la
biographie de Huysmans à propos de deux tableaux qui
sont, dans cette galerie, catalogués sous son nom. Aucun
fait nouveau dans la partie historique, mais il n'en est pas
de même dans ce qui suit. Après la description du n" 208, —
celui de la vente Baillie acquis pour la somme de 5,520 fr.,
— M. Fétis nous donne la signature de cette œuvre, se trou-
vant « sur une pierre en partie recouverte d'eau, au bas du
premier plan, vers la droite » :
Le J, le B et l'H entrelacés.
J. B. Huysmans.
f. 1697.
M. Fétis fait suivre cette signature des réflexions que
voici :
n La signature dont on donne ici le fac-similé présente une singu-
« larité que nous ne nous chargeons pas d'expliquer. Le nom du
" peintre est précédé des initiales J. B., tandis que son prénom était
« Corneille. Tl n'y a pas de doute sur ce prénom, qui a été relevé sur
• des actes authentiques et dont l'initiale se trouve sur d'autres
« œuvres signées de l'artiste. Que le tableau soit d'Huysmans de
" Malincs, c'est ce que nul ne contestera. Le cachet de sa manière
« y est profondément empreint, et cette preuve vaut toutes les