Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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On doit franchement confesser ici que parmi les idées
que le D' Lindenschmil réfute, figure celle qui considère le
martelage du bronze et ie travail au repoussé comme un
progi'ès d'une date postérieure au coulage de ce métal dans
des moules (i). D'après le savant conservateur du Musée de
Mayence, c'est là une idée fausse de nature à embarrasser
sérieusement la saine critique.
Après avoir exposé les raisons qui doivent faire attribuer
aux vases de bronze plutôt qu'à d'autres objets, comme
épées, couteaux, etc., l'importance que les fossiles ont en
géologie, le D' Lindenschmit conclut que leur parfaite iden-
tité au delà comme en deçà des Alpes sert à lever tout doute
sur leur origine commune, qui doit être recherchée là où
était le degré le plus avancé de civilisation.
— Le comte Gozzadini n'a jamais cessé de considérer,
comme il le dit dans son ouvrage sur Marzabolto, les seaux
à côtes comme des récipients « d'une forme particulière
à l'Étrurie circumpadane et spécialement au territoire
bolonais. » La découverte signalée par lui d'un nouveau seau
cylindrique à cordons à Marzabotto (voir plus haut) lui dicte
la conclusion que voici :
« Il parait, à raison de la découverte de pareilles cistes
en France, en Suisse, en Autriche, dans les pays rhénans
et en Belgicpie, que toutes ces cistes sont des produits d(i
l'art étrusque antique transportés en des régions lointaines,
où est déjà considérable le nombre d'objets mobiliers de
(i) Voir ce qui a été dit ci dessus il ce sujet, d";ipi'ès Morlot, Bull, des
Comm. roy. d'art et d'archioL, XI, p. 290.
Au Congrès de Stockholm (187-i), ou a considéré également le martelage Ju
bronze couinie ini procède iudusiriel de d;ile récente. (V. ci-après.)