Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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do celte ville, qui cullivail, parai(-il, la pointure, la sculp-
ture, rorfévrorie, la mosaïque, etc. (i), coulait on bronze
les portes avec bas-reliefs de son église catbédrale, un grand
candélabre, une colonne de bronze de près de cinq mètres
de bauteur ornée de groupes se déroulant en spirale, etc. (2).
M. Labarte le considère comme le véritable reslaurateur de
l'art de la fonte (0). Tbangmar, son biograpbe, dit qu'il
se recréait en inspectant les ateliers où les mélaux se pré-
paraient pour divers usages (4)
: ce sont là ses expressions.
L'évèque Bernward avait assurément compris tout le parti
(pi'il pouvait tirer des mines abondantes que recelaient les
montagnes du Hartz, situées dans son diocèse. Son exemple
trouva des imitateurs, et il n'est donc pas étonnantque l'église
catbédrale de Hildesbeim et d'autres localités voisines ont
élé et soient encore si ricbes en objets d'art en cuivre des \i\
xif et XIII'' siècles. Tbangmar ajoute que Bernward s'effor-
çait d'imiter ce qu'il y avait de beau dans les vases étrangers
envoyés en présent à l'empereur d'Allemagne, et qu'il
(1) « In scribciidu vcro adprinie eiiituil, picUu'aiu oliani liaiate exerciiit, labrili
» (|iioc|iie scientia et artc dusuria omiiiquc striicltira mirilice cxcelliiit, ut in
» plerisqiie anlificiis, qtia^ pompaticu tlccorc coniposiiif, post quoquc clariiit. »
« Picturam vt-ro et sculptiiram et fabrilcra atqiic cliisoriam artein, et qiiicquiJ
)> clegaiitiiis in l)ujiisniotli arte exeogitare vel ab aliquo investigare potcraf,
» iiumqiiara neglectum patiebatiir, adeo ut ex traiismarinis et ex scotticis vasis,
» qu;e regali maiestati siiigulari dono deferebaiitur, quiequid raïaim vel exiiiiiuui
» teperiret, incultum transire non sineret. Ingen'osos naniquc pueros et eximico
> indoiis secuni vel ad curtem ducebat vel quocumque longius eomracabat, quos,
» quiequid dignius in alla arte oeeurrebat, ad exereiliuni impellebat. »
(•2) KRATZ,dans son ouvrage intitulé : (1er Dom zit llildesheim, publié en 1840,
el resté inaclievé, décrit longuement ces dilféreuls objets, i)p.
de la 2» partie. De très-mauvaises planches accompagnent ce livre.
10, .'îO, etc.,
{7,) ll'iHloire des arls iiidiislriels an nioije» ûfie ; 1'" édition, t. I''% p. Ti\^.
{î) « Odicinas ubi divers! iisus nictalla Rcbaiit ciionniiens. singnlnrum
» opéra librabat »