Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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porle à la date généralement assigner à la naissance de
Moïse, c'est-à-dire l'an 1571 avant l'ère chrétienne.
— Phraorle, roi des Mèdes, rogna de 056 à 654 avant
J.-C. : M. Steur en fait un fils du roi Déjotarus (48 avant
J.-C), contemporain de Gicéron, qui fit pour lui certain
plaidoyer très-connu. Quoique le nom de Déjotare soit cité
deux fois, c'est évidemment Déjocès qu'il faut y substituer.
— M. Steur dit, avec raison, que Scylax (contemporain de
Darius Hyslaspe ^521 -485)), vivait avant Hérodote et Aris-
tote ; mais comme Hérodote (né en 484) vivait au v* siècle
avant J.-C, et Aristole (né en 584)) au iv% il est impossible
de dire que, « trois siècles avant l'ère chrétienne, Scylax,
comme Hérodote, semble avoir ignoré l'existence des Celtes,
et qu'Aristote n'en parle quun siècle plus tard. »
— M. Steur, en comparant les mots du sanscrit et du
péruvien qui correspondent au mot latin nepos, rapporte,
plus qu'incidemment, que « Drusus, fils d'Auguste, issu
d'un autre lit, était i'arrière-petit-tils d'un Celte d'origine,
commandant d'armée, qui fut assassiné on ne sait par qui
ni comment. «
Le premier Drusus dont l'histoire parle aux temps de
l'Empire est celui qui naquit à Livie trois mois après son
mariage avec Auguste, et dont on attribua la paternité adul-
térine à ce dernier :
au
moment de la conception, Livie
était l'épouse de Tibérius Néron (i). Auguste était donc ou
le père ou le paràtre de ce Drusus, mais il ne peut pas être
considéré comme ayant été son père d'un autre lit, expres-
sion relative ici sans application.
(i) (Av. Si'KToN., in Ocl. Ainj., i.mi, et /// (llttud.. i.