Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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— En français (i), c'est déjà quelque chose de regrettable
que l'incompatibilité des membres d'une comparaison ou
le pléonasme des expressions, comme les Phéniciens que
M. Steur représente brisant un cercle d'eau, ou comme les
phrases où il est question soit de mœurs ethnographiques, soit
de début initial, compensé par un « l'on finit à la fin par
se procurer. . . »
C'est encore fort pénible pour un auteur que de se voir
victime de coquilles comme les suivantes : le coing enfoncé
dans le bois, le noir de gais (pour jais), des opases (pour
topazes? opales?), acétisme (pour ascétisme), bouillon d'ha-
ricots, la race sémiaque (pour simiaque), enfin le système
que Lehon battit sur telle idée, tandis qu'ailleurs Fingal
bâtit Caracalla dans un combat...
Ce sont là des méprises ; mais on est tenté de ne pas
en dire autant des suivantes, où les proies gantois exposent
leur auteur, M. Steur, à encourir le reproche de ne pas
mériter d'être rangé parmi certains écrivains dont il parle
lui-même, « écrivains qui se donnent le nom de philolo-
gues, sans connaître d'autre langue que leur dialecte bai-
bare. »
Car enlin, ce dialecte, ils le connaissent, et n'iniputera-
t-on pas à M. Steur, par la faute de ses protes, de ne pas
connaître l'idiome dont il fait usage? Ne choisissons encore
(0 Sans parler des nombreuses fautes signalées quant aux accoots, surtout
«•ircoiidexes, on se bornera ici k en donner le spécimen suivant, (lui montre eu
même temps un abus de mois répétés : « Ces noms appeliatils, ils ont ;;« se les
donner a eux-mêmes, car les peuples primitifs n'ont p« avoir rie points de com-
paraison; mais les étrangers onl pi'i leur donner ces dénominations. ).