Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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veilles de l'art ogival en Belgique. Elle est d'autant moins
justifiable qu'il était décidé, paraît-il, que le monument
serait moulé pour la Commission internationale des échanges,
et qu'il eût convenu à tout le moins dès lors, avant de tou-
cher au tabernacle, d'attendre l'exécution de ce moulage,
qui fût devenu un guide sûr et un moyen de contrôle effi-
cace pour la restauration projetée.
Les fabriques d'église, ainsi que la Commission pourrait
le constater par de nombreux exemples, sont portées à se
regarder comme propriétaires des objets d'art qu'elles dé-
tiennent, et se regardent surtout comme maîtresses de les
restaurer comme elles l'entendent, du moment qu'elles ne
réclament pas pour ce travail des subsides de l'État. C'est là
une erreur qui peut être extrêmement préjudiciable à plus
d'un de nos plus importants monuments nationaux et qu'il
importe de rectifier dans l'intérêt de leur conservation. La
restauration du célèbre tabernacle de Louvain, dans les
conditions où elle s'effectue, en dehors de tout contrôle,
constitue un véritable scandale, et si de pareils errements
devaient se multiplier, ils rendraient inutiles les efforts per-
sévérants et les frais considérables que fait le gouvernement
en vue d'assurer la conservation et le bon entretien des
derniers chefs - d'œuvres qui subsistent encore dans les
églises du pays.
Ont été approuvés :
CONSTRUCTIONS CIVILES.
nos,,i,os..ti,ôpi I" Le projet relatif à la construction d'un lazaret et de
iiaVirUe. Peu -dépendances à l'hospice-hôpilal de Puers (Anvers) : archigheiii
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tecte, M. Blomme;