Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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el à gauche de la tour les constructions latérales qui ont
échappé, comme la tour, aux ravages de rinccudio, parait im-
possible pour plusieurs raisons : on gênerait l'agrandisse-
menl projeté; on essaierait inutilement de maintenir les
constructions restées debout, qui sont profondément lézar-
dées et qui avaient été mal maçonnées; enlin ces con-
structions, malgré l'intérêt relatif qu'elles peuvent présenter,
pèchent ])ar de nombreuses disparates et n'appartiennent
pas à la même époque. Il s'y trouve un mélange de ma-
çonneries primitives, reconnaissables à leurs briques de
grandes dimensions, et de restaurations en briques d'un
plus petit appareil, de colonnes en pierre, restes de l'ancien
édifice, et de colonnes en briques; h gauche, on remarque un
seul meneau dans les fenêtres; les fenêtres du côté droit en
contiennent deux, etc.; enfin les ])arlies les mieux conservées
appartiennent à la décadence de l'art ogival.
Quant aux plans élaborés en vue de l'agrandissement de
l'édifice, on ne peut, vu leur peu de précision, que les consi-
dérer comme un avant-projet. Il importera que l'architecte
soumette des dessins définitifs de nature à pouvoir servir à
l'exécution. Il devra aussi donner plus de pente à ses toits,
moins aigus que les toits anciens, dont on découvre encore
Jes traces, donner aussi plus d'épaisseur à ses murs et revoir
les meneaux de ses fenêtres, qui ne sont pas conçus assez
exactement dans l'esprit des dessins anciens. Enfin il devra
examiner s'il ne reste pas de trace de clochelons aux angles
de la tour, à la naissance de la llêche.
— Fpiis,.
Les délégués qui ont procédé, le 5 septembre, à l'inspec-
ilf r.ocllflart
tion de l'église do Rochefort, on! constaté à la fois l'achèvement
de la conslrudion nouvelle el la parfaile réussite des travaux.