Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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Voilà quant à la description de l'intaillo, occupons-nous
aussi un instant de l'interprétation du sujet qu'elle repré-
sente.
Est ce la tète d'une divinité ou d'une princesse? On com-
prend qu'en l'absence de tout emblème autre que la slola,
il serait difficile de donner des indications précises à cet
égard, et il serait même téméraire, vu l'imperfection de l'in-
laille, de comparer la figure à quelque portrait connu pour
y trouver les traits d'un personnage historique. Nous nous
contenterons de mentionner les principaux sujets ayant une
grande ressemblance avec le nôtre :
Tète de Vesta (Mariette, t. II, pi. 53).
Portrait de Livie en vestale (id., p. 34).
Portraits d'Agrippine, Drusille et Julie en vestales {Des-
cription des principales pierres gravées du cabinet de
S. A. S. le duc d'Orléans, par De la Chausse et Leblanc,
I. II, pi. 28).
Tète de Vesta {Réunion de 300 têtes et sujets de compo-
sition gravés par le comte De Gaylus, fig. 10).
Vestale (id., %. 58).
Tète de Vesta (id., lig. 59).
Vesta (sur une monnaie. Voyez Greuzer, Religions de
l'antiquité, — refondu par J.-D. Guigniaut, pi. GXLI).
Enfin, dans le catalogue des pierres gravées antiques et
modernes de feu M. Henri Tersmitten, en son vivant boure-
mestre d'Amsterdam, on cite un grand nombre d'intailles
portant des tètes coiffées comme celle qui est dessinée
ci-dessus ; elles sont désignées tantôt comme portraits de
Vesta ou de vestales, tantôt comme ceux de princesses ou
encore comme têtes inconnues. Il est à noter cependant que