Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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tion des territoires des deux communes, ligue qui correspond
parfaitement avec le fossé prémentionné.
On lit encore, à la page 5 de la brochure, que, déjà en 1487,
c'est-à-dire trois ans avant la bataille livi'ée jirès de Boehrak,
les tertres dont il s'agit existaient et qu'ils sont mentionnés
dans une sentence de la salle de Curange, du 12 juin de
cette année, dans laquelle il est dit, à propos des limites
prétendues de Hasselt, « quelles s étendent jusques sur des
» certaines tombes. »
» C'est donc erronément que Manfelius considère ces
tertres comme des monticules funéraires élevés sur les
cadavres de ceux qui succombèrent dans la bataille de 1 i90.
C'est probablement l'expression tombes, appliquée à des
tertres, dans la sentence du 12 juin 1487, qui a induit Man-
telius en erreur. On dira peut-être qu'il fait allusion à d'au-
tres tertres. Mais je puis garantir que, dans un rayon de
plus de cinq kilomètres autour de Boekrak,il n'en existe
aucun autre fait de main d'homme.
» A quelques centaines de mètres dans la direction de
l'ouest, la carte indique deux pierres marquant la limite
entre Hasselt et Zonhoven. M'étant informé si ces pierres
se trouvent encore aux points marqués, j'ai appris qu'il en
existait une il y a peu d'années, mais que l'administration
communale de Zonhoven l'a fait transporter dans celte commune,
où elle est actuellement placée contre l'église. Comme
à environ deux kilomètres au nord-ouest de Ilassell, à
gauche de la chaussée de Bois-le-Dnc, une pierre de limilc
subsiste encore, j'étais désireux de savoir si celle dont je
parlais avait la même forme et portait les mêmes inscrip-
tions. Il m'a été adressé une réponse aflirmative.