Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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leurs rchilioiis coiiiiHL'iTi;iles cl, en oulre, de leurs rappoi'ls
})ar mer ;ivcc la Grèce, rapports aujourd'hui alteslés par le
célèlDre bas-rcliel' de Mcdinet-Habou, du \uf siècle av. J.-C,
qui parle d'une enlreprisc des Élruscpics contre Ram-
sèsIII(i);
i" Manque de toutes traces du comnierce phénicien dans
les régions septentrionales de l'Italie et sur les côtes de la
mer Adriatique ;
5° Enfin abondance de traces (soit originales, soit d'imi-
tation) de l'industrie étrusque (ou archéo-italique) dans
toute l'Europe continentale, depuis les Alpes jusqu'à la Bal-
tique.
Gonestabile temune son élude par une nomenclature des
localités où des objets antiques d'aiidjre ont été retrouvés, en
Italie notamment, dans les tombeaux, et il en conclut, avec
Gamurrini, que non-seulement l'ambre était pour les Étrus-
ques une matière précieuse du commerce duquel ils étaient
les intermédiaires, niais qu'eux-mêmes, comme les autres
peuples de l'Italie, y attachaient des idées de superstition et
un caractère sacré (2), dus |icut-ètre k sa transparence, ses
(jualités attractives, etc.
L'opinion de Gonestabile, qui établit si bien, dans les
temps anciens, les rapports de TÉlrurie avec le nord des
Alpes, sul'lit donc amplement pour expliquer le caractère
étrusque des objets d'Eygenbilsen et de tant d'autres objets
du même genre retrouvés dans l'Europe continentale.
(1) M. Gonestabile cite ici Ciiabas, Études sur VantiquUé hisloriqiie d'aprùs
les sources égijpiicnnes, pp. 288 et suiv.; Cfr. Sovra due disdii, p. 70, où il
s'iigit d'un papyrus dans lequel pareille mention se retrouve.
(-2) l'LiNE, XXXVH, 12, dit, en elTet, qu'on se servait de l'anibre pour en
faire des amulcUes poi'tées par les cnl'anls.