Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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doit ùtre considéré comme ayant été travaillé « au repoussé »,
c'est un véritable chef-d'œuvre de martelage.
On ne s'est, du reste, pas contenté d'emboutir Vumbo; le
travail du graveur et du ciseleur a complété celui du batteur
de cuivre.
Le diamètre de la pièce est de O,"'25o, de telle sorte quv
la planche en présente, à peu de chose près, la réduction à
moitié. Le relief de la tète est de G centimètres, donc celle-ci
forme déjà, par elle-même, un véritable umho au centre de
ïumbo pro])remenl dit.
L'ensemble indi(jue que l'objet n'a pas été une plaque ser-
vant de parmula, dont il n'a, du reste, pas la forme; légère-
ment bombé, ïumbo a été sans doute adapté à un vlypeum
(peint?), dont il était l'ornement central.
Tout autour règne une lri))le guirlande de feuilles de
chêne, entremêlées de glands.
Puis, dans le champ, se voit un cercle d'oves, ou peut-être
de feuilles de lotus, comme le feraient supposer les triples
étamines qui les séparent, tandis que les oves proprement
dits de l'architecture grecque ou des poteries samiennes ont
pour séparation des langues de serpents, des cordes termi-
nées par un gland, etc. Ce cercle est travaillé au burin et
finement gravé.
Un autre cercle de feuilles de chêne en haut-relief enserre
la magnifique tête placée au cenlnî de Viimbo.
Cette tête est de style éminemment grec (ce qui, du reste,
n'exclut pas l'imitation romaine); le menton arrondi, la
bouche, le nez, les yeu.x, l'angle facial, la division régulière
révèlent ce style de manière à exclure toute chance d'er-
reur.