Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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j> faisant tranquillement son ouvrage dans notre bruyère,
» ens ou prés d'un endroit appelle Wagemans Keele ou
» Wagemans Kuyle, lequel est à l'extrémité de la bruyère,
» messieurs de Hasselt mandèrent ledit seigneur de Yogel-
» sanck aux vingt deux, où ce dernier, suivant le système
» de Philippe Van der Molen, mayeur de Vogelsanck , en
r> 1484-, fit tous ses efforts pour se conserver au moins la
» jurisdicion, ou (comme il s'exprime) la liaultainelé sur la
» bruyère.
» Car non seulement le droit de pâturage, mais aussi le
» domaine et la propriété de la bruyère n'appartinssent à
» ceux de Hasselt, dans toute l'étendue de nos limites : c'est
» ce qu'on n'osoit plus révoquer en doute dans ce temps-là.
» Par sentence de Messieurs les vingt deux, les bour-
j> guemaîtres et conseil de Hasselt furent déclarés dans
» l'impétration de leur mandement bien fondés, et ledit
» seigneur de Vogelsanck condamné aux fraix. Cette sen-
» tence, en date du mois d'octobre 1554, fut confirmée par
» les États Réviseurs, et le seigneur de Vogelsanck en
» appelia à la Chambre de Spire.
» Par sentence de ladite Chambre, portée le 22 juin 1569,
» contre Catherine de Batenbourg, douarière de Vogelsanck,
» la cause fut déclarée non dévolue et renvoyée aux juges
» précédents. Ensuite de celte sentence non-dévolutoire de
r> la Sacrée Chambre, on revient pardevant Messieurs les
» vingt-deux en exécution de leur sentence de 1554 au
» sujet d'Anthoine Hauben, bourgeois de Hasselt, lequel
» entretemps était mort en prison au château de Vogelsanck.
y La sentence de Messieurs les vingt-deux, en date du
» 18 mai 1577, fui confirmée \o 19 juillel 1578, j)ar les