Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

— 19^2 _
pignons des doux chapelles lalûmles. Les délègues onl signalé
dans les travaux terminés un défaut qu'il importera d'éviter
[tour l'avenir. Le parement de l'abside a été intégralement
renouvelé; les pierres mises en œuvres ont leur surface trop
lisse et les assises sont trop régulières. Il conviendrait dans
les travaux futurs de ne remplacer que les pierres trop défec-
tueuses pour être maintenues, et d'imiter dans les pierj'es
nouvelles la taille ancienne et l'appareil [)rimitif, de manière
à conserver à l'édifice tout son aspect et son caractère.
Eglise
ne Saint Siilpioc, — L'attention du Collège a été appelée récemment sur le
'^ ' '
à Dicsl
danger que présenteraient deux colonnes de l'église de
Sainl-Sulpice, à Diest. Des délégués ont inspecté cet édifice
le î) avril, et, après un examen attentif des points signalés,
ils ne peuvent partager les craintes exprimées (juant à la
solidité du monument.
On a fait remarquer que deux arcs-boulants prenant pied
au même contre-fort à l'angle nord-ouest, a])puyant la voûte
du transept et celle de la grande nef, sont tombés à une
époque que l'on n'a pu indiquer; « grâce à un ancrage, —
ajoute-t-on, — le mouvement inévitable en pareil cas a été
en grande partie neutralisé. »
On se trompe en supposant qu'un ancrage a été placé pour
neutraliser le mouvement qui eût jhi se produire dans la
construction après la chute des arcs-boutants. Il est vrai que
deux ancres relient entre eux les murs du transept nord ;
mais il est à remarquer qu'elles ne se trouvent pas à l'endroit
où elles auraient pu neutraliser un mouvement amené par
la disparition des arcs-boutants dont il est question. Ces
ancres datent de l'époque même de la construction; il eût
été, en effet, impossible de les placer après coup à l'endroit où