Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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ses sccrels au profil de rornemcnlali(3n des édiliees sacrés.
C'est ainsi qu'on lit que l'abbé Gilbert, qui fut à la tète du
monastère de Saint-Berlin de 1250 à 1205, s'occupa beaucoup
d'alchimie, cl réussit h fondre, dans un métal de sa composi-
tion, des vases, quatre candélabres à trois branches, etc. (i).
Parmi les artistes originaires des bords du Rhin on
connaît les noms de plusieurs fondeurs anciens qui ont
signe leurs œuvres, savoir : Maitrc Nicolas et maitre Jean
de Bingen (de Bingio), dont les noms se lisent autour d'un
des heurtoirs en bronze d'une des portes occidentales de la
cathédrales de Trêves, qui est en stvle roman ;
Henri de Co-
logne, l'auteur du remarquable sarcophage élevé à Boniface
de Savoie, archevêque de Cantorbery, mort en 12G1 (i>), et
(i) a Dicitiir tanicn ciimhoc ipsum magnum fuisse allimiciim, quod quantum vim
!) liabent reiinquo scienti : vidi lanicn, qui scribo, in repositoriis nosttis, vasa
» quxdam illius arlis,qure diccbantur de vasis Gilleberti abbatis fuisse, posuitque
» idem abbas in ecclesia uostra candelabra quatuor, duo majora et duo minora,
» beiie pulcra et lionesta soiemni opère tripbonico fabrefacta, etc. » {Clironicon
Sancli Bertini dans Mautène et Durand, Tliesaiinis noms anecdotorum, t. IM,
col. 1\1 )
Le mot triphoniciis ne se rencontre dans aucun glossaire : il n'a été relevé par
personne, et c'est encore probablement une de ces expressions inventées par
l'auteur du livre oii on la trouve. M. A. Scheleu a constaté dans le latin du
moyen âge l'emploi du mot tnjphonium dans le sens de trifoliinn, tri'lle.
(2) « Magister llenricusdeColonia fecit iianc tumbam. )) (Yoijage littéraire de
deux relifjieux bénédictins; 1717, t. ^o^ p. 240.) Voy. aussi Texier, Dictionnaire
d'orfèvrerie chrétienne, col. 9:2,3 et liOo; — Ë.MEitic David, Histoire de la sculp-
ture en France, p. lOiK
« Sous une sépulture de bronze très-belle, à costé droit du grand autel. »
(GiiiCHENON, Histoire (jcnéalogique de la royale maison deSavoye; l6C0;t. 1",
p. 2GI.)
« Magnifico sepolcro in bronzo gli era stalo cretlo in Altacomba. Nelle guerre
)) del 1792 entrati i Fr.mcesi in Savoya, con quel bronzo si fccero cannoni, non
» u'timi gli abitanti in quella propizia occasione di giiadagno a far man bassa
fl sui sepolcri de" loro principi. » (Litta, Faniiglie celcbri di Italin, t. VI ; duclii
di Savoja.)