Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

— 7>m —
fouilles, et qui se bornent, on elïrl, le plus souveiU ;i
la bordure du vase, qui était la partie la plus solide, mais
non celle qui donne avec le plus de précision l'idée de
l'objel dont il était un débris.
M. Georges Perrot assure, de son côté, qu'il a vu dans le
pays de Birkenfeld de nombreux débris de ce i^enre (i);
d'un autre côté, on est fondé à croire qu'un seau de celle
espèce se trouvait sous le tumulus de Dœrlh, au Gallscheid,
près de Saint-Goar, où l'on a signalé des « bordures roulées,
remplies d'un métal fusible, » qui rappellent les cercles des
seaux du Monceau -Laurent et d'Eygenbilsen; de plus,
il est également probable que l'un des tumulus d'Anet en
contenait un autre (->).
En outre, d'après des renseignements transmis à M. Ber-
trand par le D' Lindenschmit, le nombre des seaux à côtes
qu'on a trouvés en Hanovre s'élève non pasàcinq seulement,
comme le dit le D"" Lisch, mais bien à sept (5).
En Italie, M. Bertrand avait cité, d'après le comte Gozza-
dini, huit cistes des environs de Bologne, également énu-
mérées ci-dessus (4); mais depuis que l'attention fut attirée
(1) Le passage qui concerne les seaux de Dirkciifeîd est sup|irimé, sans
indicaliou de motif, dans les mm. des Anliq. de France, l. cil., \). 555.
{î) De lioNSTUTTEN, Antiqiiilés sinsscs, Supplément, p. 22, cité par
M. Beutp.and.
(ô) Revue archéol. et Mém. des Anliq. de France, 11. cit.
Le D-" LiNDENScuMiT, dans ses AUerihumer nnserer heidnisclien Vorzeil, avait
d'abord parlé de six seaux à côlcs seulement (II, fascic. m, pi. 5, n"* 7 et 8;
III, fasc. I, Ueilage, p. 8).
On peut lire sur certains des vases trouvés en Hanovre, Arcliiv des hislorischen
Vereins fUr Niedersachsen, neiie Folge (1854, publié en 1850), pp. 1 et 51;
Zeitschrift, etc. fur Medersachsen, 1SG7, p. 521).
(i) Uidl. des Comm. roij. d'arl et d'arcliéoL, XI, p. 25i.