Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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11 en osl luiil aiilreuioiil tk'S El,rus([uos, ([ui oui vi'aiscmbla-
i)kiiienl iirulilé des voies de earavaiie établies eiilre les peu-
ples dès les teni})s les plus antiques. Coneslabile estime que
le couranl commercial de l'Étrurie vers le nord à travers
le continent, remonte à l'époque où la concurrence de la
Grèce, etc., engagea les Étrusques à chercher ailleurs, en
compensation, un débouché utile.
Les routes vers la mer Baltique et la mer du Nord ainsi
suivies par les Etrusques, à travers la Gei'mani(^ et la Suisse,
seraient, d'après Conestabile :
1" Celle qui, passant par le liane de l'Apennin par le Rhin
et la Suisse, conduit en Hanovre vers le Weser et l'embou-
chure de l'Elbe (i);
2" Celle qui, par la Slyrie, Vienni, la Silésie (la voie de
la Pannonie et de Carnunte de Pline, XXXVII, m, 43-45)
tournait ensuite :
a) Ou vers les branches de la Vistule ;
h) Ou vers le Brandenbourg, pour aboutir en Poméranie,
à gauche de l'Oder, et à l'ile de Rugen ;
3" Une troisième voie devait encore conduire V(;rs le
même but, en partant de la vallée du Pô et de celle de
l'Adige, par le Brenner et la Bavière, dans la direction de
Halle ;
4" Enfin d'autres voies se ramifiant à celles-là communi-
quaient, du côté de l'ouest, avec le milieu de la Gaule :
Du Rhin supérieur, s'en détachait une jnir les lacs de Neu-
chàtcl, de Genève, le Doubs, le Rhône, et descendait vers
(i) C'est celle (iiii a été plus spéciii'emcnt éludicc par rapport aux objets
(rEyijenbilsen.