Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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faisait4)as sur le tonibeaii, mais l)ieii prrs du tombeau (i).
Pour ce qui concerne les combats de gladiateurs, on se
fonde uniquement sur un passage de Diodore de Sicile (2),
qui rapporte que les Lusitaniens honorèrent Viriathe en
faisant combattre à ses funérailles deux cents paires de
gladiateurs. Mais, d'après le texte de l'historien, le combat
eut lieu près du tombeau et nullement sur le tombeau,
Ttpè; Tto Ta-vfô. Ces deux arguments perdant leur base, tom-
bent donc nécessairement d'eux-mêmes.
Dans son premier article sur les lumulus, l'auteur s'était
expliqué dans les termes suivants sur la forme du tombeau
d'Anchise et sur la manière dont Enée y
fit son allocution :
« Quoi de plus simple, disait-il, (pio de supposer un seul
» tombeau de terre, un immense tertre au haut duquel est
« érigé le monument? Que de représenter Énée sur ce
» tertre, haranguant ses compagnons, leur montrant le
» monument, et disant : « là sont les cendres de mon père? »
» Enfin, que de montrer Énée et sa nombreuse suite se
» dirigeant vers le monument où les cérémonies vont s'accom-
» plir? » Ainsi, d'après lui, le tombeau d'Anchise se compo-
sait d'un tertre, aggcr, et d'un monument, iumulus. Sur ce
premier point, je lui ai porté le dèi] de citer un texte ancien
où le mot Iumulus s'entend du monument qui surmonte
un tertre, à l'exclusion du terli-e lui-même. Quant au second
point, j'ai fait remarquer que si, comme il le prétendait,
Énée avait parlé à ses compagnons assemblés au haut du
(0 Varro ap. Non. Marcelliim de Propr. Scri)i. (p. r>5, cd. Giciti.Acii pI Rotii.) :
Varro Meleagris : fimns exseqiiialis Iritide ad xepiilcrum antiquo niorj siliceruium
confecimiis.
(2) Dioi.on., fr. lih. XXXIII, J8.