Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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rain où mon savant adversaire voulait m'attirer, et je nni'ap-
plaudis de le voir arriver sur celui que j'ai choisi.
— P. 453, in fine. Mon contradicteur, en disant qu'un
« bulletin artistique n'est aucunement un terrain convenable
» pour débattre sérieusement une question de pure philolo-
» gie, » a-l-il visé, au-dessus de ma tète, un de ses collègues
qui a bien jugé à propos, lui, de publier dans ce Bulletin
(Xn, p. 261), un Essai de solution philologique d'une ques-
tion d'archéologie? Dans ce cas, ce collègue saura parfaite-
ment se défendre, s'il le trouve convenable,
— P. 434, 1"' alinéa. L'auteur dit qu'il n'attache pas
d'importance à ses assertions quand il ne doit les consigner
qu'en des rapports administratifs non destinés à l'impres-
sion. Pour moi, la vérité est une et la même partou! ; elle
est aussi bonne à dire à l'administration qu'au public.
— P. 435, 1" alinéa. Qui a amené les Grecs et les Ro-
mains dans l'affaire, sinon mon savant adversaire? N'est-ce
pas lui qui a dit à propos du piédestal d'Ambiorix : « Pour-
» quoi les Grecs et les Romains avaient-ils l'habitude de
» placer leurs statues sur un piédestal? » Ne cite-t-il pas, à
propos de dolmen, et Pline et Vitruve? N'invoque-t-i! pas
l'étymologie grecque hathron, berna, basis, pour dire qu'un
piédestal est censé être une élévation sur laquelle on marche
comme sur le sol même, en ajoutant : « (''est à ce point de
» vue f/uil faut se placer pour juger le projet de donner
» la forme du dolmen an piédestal en question. « Et ne
finit-il pas par conclure (jue « si la pj'osopopée n'était j)as
» déplacée dans un rapport, Vombre du chef éburon se
» lèv(vrait de sa tombe pour protester contre le sacrilège? »
— P. 435, ^2" alinéa. Voici certains « philologues de