Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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lion des différents étages. L'œil ne rencontre guère la
moindre variété aux quatre côtés extérieurs, si ce n'est les
baies de la sonnerie avec leurs abat-son (pi. II, 8). La tour
se termine par une charpente pyramidale de la môme forme
que la charpente primitive, mais probablement un peu plus
écrasée. A l'intérieur de la tour, on juge le mieux de sa soli-
dité. Au rez-de-chaussée, elle a une place recouverte d'une
voûte en berceau et éclairée jadis par une baie en plein
cintre (pi. II, 9). Elle est divisée en quatre étages, dont les
trois premiers sont éclairés par des baies en formes de fentes
verticales, hautes d'environ deux pieds, très-étroites à l'ex-
térieur et s'élargissant à l'intérieur. Le quatrième étage ren-
ferme les cloches.
L'épaisseur des murs de la tour diminue à l'intérieur à
mesure que celle-ci s'élève; à l'extérieur, on ne remarque
qu'un léger rétrécissement vers le sommet.
F. — La sacristie.
Celle partie de l'édifice, construite au xiv'' siècle, est privée
de tout intérêt.
CONSIDÉRATIONS SUR l'iNïÉRIEUR DE l'ÉGLISE.
Quoique la renaissance se soit efforcée de changer, par une
ornementation nouvelle, l'intérieur de notre église, celle-ci
a conservé son aiîcienne disposition. Vainement la mode y a
allaqué le mobilier et tenté de travestir les beaux pieds-
droits romans et leurs arcades, elle n'est jamais parvenue à
enlever au monument son cachet primitif. Les badigeons el
les plâtres, les boiseries et les peinlures n'ont pas altéré