Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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Il lui posa deux queslions :
V Troiive-t-oii des exemplaires de cistes à cordons dans
la partie la plus antique ou dans les sépulcres les plus
anciens découverts à la Gertosa?
2" Peut-on faire remonter ces cistes ou quelques-unes
d'entre elles à une époque à peu près contemporaine des
sépultures de Villanova?
Zannoni, dans sa réponse, commence par établir une dis-
tinction entre la Gertosa proprement dite et les terrains voi-
sins où, sur une très-grande étendue, se découvrent des
antiquités.
C'est ainsi qu'au Pratello, on a découvert des traces d'iia-
bilalions d'une population contemporaine à celle de Villa-
nova, et dans lo second groupe Arnoaldi, des tombes des
individus de cette époque, mais en même temps on y ren-
contre des traces de l'âge qui suit et se développe immédiale-
nient après.
On surprend très-bien ce développement à très-peu de dis-
tance, à cent mètres environ, dans le premier groupe
Arnoaldi, lequel, à son tour, précède le développement des
([uatre groupes de la Ccrlosa, qui est le plus grand et qui
correspond à l'âge le plus avancé et le plus brillant de la
civilisation de Felsina, la Bologne antique.
Or, d'après Zannoni, les cistes à cordons apparlienneni
toutes à une même' époque ; celte conclusion est tirée des
objets trouvés en même temps que les cistes, el qui sont,
d'après le rang des défunts, ou des poteries brunes et gros-
sières, ou des vases peints avec inscriptions, don( une tasse
à ligures rouges sur fond noir.
La conclusion (M1 est que (ouïes les cistes de la Gertosa