Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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de la chapelle de Ten Eycken (c'est-à-dire : près
du chêne)
resta longtemps cachée, au dire de Mantelius, dans le bois
où elle fut déposée en 1567, il est fort possible que ce soit
celle qu'un échevin de Sichem obtint, en 1587, d'une femme
Mantelius ne dit pas où était situé le bois dans lequel la
statue fut mise en sûreté. Mais, en présence du peu de
moyens de communication existant à cette époque, il est pro-
bable que ce n'était pas loin de la chapelle de Ten Eycken;
et, à défaut de données certaines sur l'origine de la croix qui
se trouve près de là, on peut raisonnablement supposer, me
semble-t-il, qu'elle indique l'endroit où la statue fut déposée
et puis dérobée, et qu'elle constitue un monument expiatoire
de ce vol sacrilège. Gomme elle a identiquement les mêmes
dimensions que celle découverte dans la bruyère de Hasselt,
qu'elle est tout aussi grossièrement taillée, on est autorisé à
croire qu'elle date de la même époque, qu'elle est l'œuvre du
même ouvrier et, enfin, qu'elle a été érigée également par le
seigneur de Vogelsanck. Cette dernière supposition est d'au-
tant plus plausible que le droit de désigner le desservant de
la chapelle de Ten Eycken appartenait à ce seigneur.
ÉDIFICES RELIGIEUX.
PRESBYTÈRES.
» J.-A. Bamps. »
constrmiinn La Commisslou a émis des avis favorables sur les travaux
et appropriation
dP presi,vi,,.s.
(l'appropriation à exécuter aux presbytères de Hex (Lim-
bourg) et de la paroisse de Saint-Julien, à Ath, ainsi que
sur les plans des presbytères à construire à Loonbeek (Bra-