Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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sysiciiies coiiliciiiiciil une surabondance (rexplicalions el
pcul-èire bien même des branches inutiles que le D"" Lin-
dcnschmit, sans doute, se chargera d'élaguer.
Remarquons que s'il est vrai, comme on le prétend, que
des objets d'art oriental antérieurs à la civilisation étrusque
ont été trouvés aussi bien en Italie que dans le nord même,
et s'il l'aut aller jusqu'à considérer la présence de ces objets
analogues en différents pays comme le produit de courants
divers venant d'Orient qui sont restés distincts et ne se sont
pas confondus, il n'en est pas moins vrai que les objets
d'Eygenbilsen sont bien des objets provenant du nord de
l'Italie; ce n'est plus l'empreinte orientale seule qu'il s'agit
d'y recônnaitre, c'est l'empreinte évidente des populations
étrusques ou anté-étrusques, comme on le préférera, qui ha-
bitaient l'Italie quelques siècles avant l'ère chrétienne, à
l'époque des sépultures de la Certosa et de Marzabotto.
Or, pour les besoins de la thèse ici soutenue, le meilleur
secours est le raisonnement dont se sert le comte Coneslabilc
pour démontrer (|uc les Étrusques ont eu des relations avec
le nord.
Dans un appendice à sa dissertation (0, le comte Concs-
tabile étudie les rapports du nord et du midi à raison du
commerce de l'ambi-e.
Il est peu tenté d'attribuiu* une part dans ce commerce à
l'intervention des Phéniciens et à leurs vaisseaux; si des
rapports ont existé entre eux et les habitants du nord au
sujet de l'ambre, ces rapports n'ont guère laissé de (races à
l'intérieur du continent.
(i) Sovra due dischi, c'c. V. p. 73 : Fenici cd Elriischi. Loro rapporli cou il
scllenlrioiii' di Europa. Coinmercio dcW ambra.