Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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Celle; chaîne se prolonge, au nord, jusqu'à la chaussée
d'OImen, au sud, jusqu'à celle de Quaedmechelen. Au
nord, la |)roprictc est bornée par une sapinière appartenant
à la famille Lichen, do Hassell; au sud, par une autre
de la famille Ooms, de Tessenderloo ; à l'ouest, par une
bruyère défrichée qui appartient à M. le bourgmestre
Cuypcrs. C'est sur le versant occidental de cette chaîne de
monticules, à quelques mètres de la crête, que plusieurs
urnes ont élé déterrées accidentellement, à différenles
époques et notamment il y a deux ans. A cet endroit se
trouvait primilivemcnl un bois de chêne, puis une sapinière.
Aujourd'hui on n'y voit plus que quelques rares plantes de
genêt. Tout récemment encore un ouvrier de M. le bourg-
mestre y a exhumé une urne sur laquelle en était placée une
autre, plus petite. Toutes les deux renfermaient des cendres;
mais le contenu de la petite ayant été minutieusement examiné
par M. D^lvaux, lieutenant au 5' régiment de lanciers,
actuellement au camp de Beverloo, à qui M. le bourgmestre
avait fait cadeau de la trouvaille, il y découvrit un petit
morceau de bronze (jui avait élé en fusion. J'aurais voulu
me mettre en relations avec cet officier, malheureusement
il était en congé.
M. Delvaux a, parait-il, trouvé une hache en silex sur le
versant oriental de la chaîne de monticules. Une pareille
découverte serait certes d'une haute impoVlance.
Aidé de deux ouvriers, j'ai commencé les fouilles sur le
versant occidental des monticules, non loin de la sapinière
Lichen. Comme il n'existe nulle part d'éminence qui puisse
faire soupçonner que la terre recèle quoi que ce soit, on ne
peut (ravailliT (pi'au hasard. Le premier jour je n'ai décou-
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