Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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occupé à restaurer le toit du chœur et de la chapelle de
Sainte-Anne; à cet effet, on avait séparé ces parties du reste
de l'édifice pour le mettre à l'abri du vent.
Enfin, après avoir constaté, le 13 juin 4704, que l'église
est bien nettoyée, blanchie et peinte; qu'elle se trouve dans
un état très-convenable pour y célébrer la sainte messe et les
autres offices divins, il fut interdit au curé l'année suivante,
par ordre de Monseigneur l'archévèque de Matines, d'y faire
encore le service, La cause de cette interdiction fut la mal-
propreté du lieu {vilitas loci), selon le rapport dressé par le
nouveau doyen, François Vandermeulen, lors de sa première
visite à Nieuwenhove, le 4 septembre \70ù. Il voulut ainsi
engager les habitants à faire les restaurations nécessaires : les
revenus de l'église et de la mense du Saint-Esprit étant trop
minimes pour faire face à ces frais.
Cet état de choses dura cinq ans; en 1710, l'interdit fut
levé ; il fut de nouveau permis de dire la messe dans l'église,
qui se trouvait en de meilleures conditions ;
la tour était bien
restaurée et recouverte ; la chapelle de la Sainte-Vierge, dont
le toit avait été signalé en 1698 comme ayant besoin d'une
restauration, était mis dans un état convenable ;
orné d'un nouvel ante pendium.
Appels lez-Termonde, le 25 mars 1873.
l'autel était
L'abbé Gentil Vande Vyvere.